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Marie-Éva de Villers a étudié d'une façon approfondie et rigoureuse l'usage du français au Québec dans la presse écrite contemporaine afin de pouvoir déterminer l'importance du tronc commun que nous partageons avec les francophones de la planète et d'être en mesure de définir les caractéristiques des mots qui nous sont propres.À la question de savoir si notre utilisation de la langue est semblable à celle de nos « cousins », l'auteur du célèbre Multi arrive à des conclusions intéressantes.Du corpus informatisé de l'ensemble des 25 000 articles publiés par le journal Le Devoir au cours d'une année entière (1997), l'auteure a extrait les mots employés afin d'établir le dictionnaire du Devoir. Elle a procédé ainsi avec le corpus informatisé de l'ensemble des 52 405 articles publiés par le quotidien Le Monde au cours de la même période afin de former le dictionnaire du Monde. La comparaison des deux dictionnaires a permis de déterminer à la fois les mots et expressions qui appartiennent aux francophones du Québec et de France et ceux qui sont spécifiques du français du Québec. Cette étude comparative met en évidence les québécismes nécessaires à l'écriture d'un quotidien québécois aujourd'hui.
À l’École des HEC de Montréal depuis 1990, Marie-Éva de Villers dirige l’équipe qui met en oeuvre la politique de la qualité de la communication auprès de l’ensemble des étudiants. Elle est l’auteure du Multidictionnaire de la langue française lancé en septembre 1988 par Québec Amérique, du Dico pratique coédité en 1989 par Larousse et Québec Amérique, de La Nouvelle Grammaire en tableaux publiée chez le même éditeur et du Multi des jeunes. En 1990, la Chambre de commerce du Québec décerne aux Éditions Québec Amérique le Mercure de l’innovation pour le Multidictionnaire. En 1998, Marie-Éva de Villers reçoit la médaille de l’Académie des lettres du Québec pour l’ensemble de son oeuvre et son engagement envers la langue française; elle est nommée Chevalière de l’Ordre national du Québec en 1999. En septembre 2001, elle devient la première lauréate du Mérite de l’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec, distinction soulignant des réalisations exceptionnelles échelonnées sur toute une carrière dans le domaine des professions langagières. En mars 2002, l’Union des écrivains du Québec, l’Union des artistes, la Société des auteurs, recherchistes, documentalistes et compositeurs en collaboration avec l’Office de la langue française lui attribuent le Mérite du français dans la culture. après avoir obtenu un doctorat en linguistique de l’Université de Montréal en 2004, elle obtient deux autres prix prestigieux : le prix Camille-Laurin remis par l’Office québécois de la langue française pour sa contribution exceptionnelle à la qualité de la langue au Québec et le prix Georges-Émile Lapalme (prix du Québec, 2006) qui couronne l’ensemble de sa carrière.
Extrait :Aperçu du contenuAvant propos - Un arbre de haute futaieIntroduction - Témoigner du bruissement de la langueChapitre premier - Usage réel et actuel de la langueChapitre II - Tronc commun, mots du Devoir et mots du MondeChapitre III - Qu'est-ce qu'un québécisme ?Chapitre IV - Les québécismes originaires de FranceChapitre V - Les québécismes de créationChapitre VI - Les québécismes d'empruntConclusion - Le Vif Désir de durer