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Juliette, une jeune fille de 11 ans, vit difficilement les affres de la croissance. Pas facile d'être le bouc émissaire de sa classe juste parce qu'elle est devenue un peu grassette. Et comme si ce n'était pas suffisant, même la parenté s'en mêle !Nathalie Fredette signe ici un texte sensible et touchant sur les difficultés d'être en marge à cet âge où les jeunes ne font pas de quartier. Nul doute que plusieurs lecteurs se reconnaîtront dans les émotions vécues par cette attachante Juliette.Il a suffit de quelques kilos en trop pour que l'univers de Juliette s'écroule. Il semble que partout où elle va elle subit humiliation par-dessus humiliation et moquerie par-dessus moquerie. Et dire que Yasmina, sa meilleure amie, est retournée vivre au Maroc avec ses parents. Comment alors se faire de nouveaux amis lorsqu'on est affublée du surnom de « Juliette, la boulette » ?
Nathalie Fredette est une passionnée de littérature. Après des études universitaires dans ce domaine, elle publie plusieurs études et critiques littéraires dans les revues Spirale et Études françaises. Elle a été finaliste au concours La Bibliothèque du parfait Montréalais, organisé par l'Union des écrivaines et écrivains québécois (UNEQ) et la ville de Montréal, pour son anthologie Montréal en prose, 1892-1992. Elle est l'auteure des Bains d'Amélie, un roman pour adultes, ainsi que des séries pour enfants Camille et Juliette, dont le dernier titre, La Délicieuse Année de Juliette la vedette, s’est classé en quatrième position au Palmarès de Communication-Jeunesse 2008, catégorie 9-11 ans. Avec La Confrérie des mal-aimés, Nathalie Fredette a laissé éclater son incomparable sens de l’humour et sa grande sensibilité pour nous offrir un roman époustouflant ! L’histoire d’une société secrète bien particulière.
Extrait :Quand je rentre, les autres élèves sont déjà assis. Ma place est dans la même rangée que Valérie Beauchamp, une grande échalote qui semait la terreur avec Pénélope Gagnon l'année passée. Trop tard, je comprends pourquoi elle me sourit bizarrement : quand je passe près de son pupitre, j'accroche son coffre à crayon. Par exprès, elle l'a laissé ouvert sur le bord de sa table !Tout le contenu du coffre tombe par terre. Et Valérie murmure, assez fort pour que les autres l'entendent:- Quelle boulette, cette Juliette !Honteuse, je me penche pour ramasser les crayons qui roulent sous les pupitres, propulsés par les coups de pied de Valérie et de Pénélope. Les satanés crayons s'éparpillent en tous sens, les fous rires jaillissent de partout.À quatre pattes, je désespère de mettre la main sur tout ce matériel. Je me relève, rouge comme un homard des Îles-de-la-Madeleine bien cuit. Je cherche un regard de sympathie. Je récolte des visages indifférents ou malveillants.Réveillez-moi, quelqu'un ! Tu parles d'une façon de commencer l'année !