couverture

Petites couettes de Babette (Les)

Poulin, Andrée

  • Éditeur : QUÉBEC AMÉRIQUE
  • Collection : Mini Bilbo
  • 88 pages
  • ISBN 9782764404621
  • Paru le 22 mars 2006
  • 8,95 $ *
  • Jeunesse

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Résumé

Quelle petite fille n’a jamais rêvé d’avoir les cheveux longs jusqu’au fesses ou d’incarner la princesse dans sa tour, secourue par un preux chevalier qui aurait utilisé la chevelure de sa belle comme échelle? Babette est de celles-là mais, malheureusement, la nature en a voulu autrement. Pas de tignasse fournie pour elle, que des cheveux minces et, qui plus est, difficiles à dompter. Quand la bouillonnante Babette décide d’accélérer la pousse de ses petites couettes, tout peut arriver… Camaraderie et chamaillerie, princesses pomponnées et inventeurs barbouillés, tignasses longues et couettes courtes, les contrastes abondent dans Les Petites Couettes de Babette. Avec ce roman, Andrée Poulin offre aux lecteurs débutants une rafraîchissante rasade de drôleries et de joie de vivre agrémentée de quelques bribes de sagesse, le tout rendu dans une écriture accessible. Impossible de résister à cette histoire coquine et attendrissante à mille lieues des clichés. Livre recommandé 2007 - Conseil canadien d'évaluation des jouetsFinaliste avec mention spéciale du jury pour le Prix littéraire Le Droit 2006 - catégorie jeunessePour faire partie du Club de contes de fées, Mercédès affirme qu’il faut avoir les cheveux longs. Or, Babette n’a que de petites couettes sur la tête. Avec l’aide de son cousin Yann, elle bricole donc plein de bidules pour faire pousser ses cheveux. Chaque jour, Babette s’invente une nouvelle tête. Dotée d’une folle imagination comme elle l’est, il faut voir ce qu’elle peut faire d’un pantalon, d’une boîte de conserve ou d’un mélange moutarde-marmelade. Si ses inventions la mettent parfois dans le pétrin, notre héroïne délurée réussit toujours à s’en sortir. Et tenace en plus, cette Babette : bien que Mercédès persiste à l’exclure du Club, elle ne se décourage pas. Elle trouve même un truc épatant pour chasser les larmes. Qui a dit que les princesses aux cheveux courts s’amusaient moins que celles aux cheveux longs?

Biographie de l'auteur.e

Andrée Poulin a publié une vingtaine de livres, qui lui ont valu plusieurs distinctions et prix littéraires. L'amour des mots l'a conduite au journalisme, grâce auquel elle a raconté des histoires vraies, tandis que l'amour des livres l'a amenée à la littérature, qui lui permet de raconter des histoires inventées. Son intérêt pour les pays en développement, quant à lui, l'a poussée à travailler en coopération internationale. Amitié, empathie, pauvreté et solidarité sont quelques thèmes qu'elle aborde, avec humour et sans prêchi-prêcha, dans ses livres. Esquissant des paysages du Canada, d'Afrique et d'Asie, cette auteure – qui croit encore que les livres peuvent changer le monde – ouvre ainsi aux lecteurs une fenêtre sur d'autres cultures. Afin de partager sa passion du livre et ses plaisirs d'écriture, Andrée Poulin fait des animations et ateliers dans les écoles et les bibliothèques. Elle écrit aussi pour la revue Lurelu, anime une chronique littéraire à Radio-Canada et signe un blogue où elle partage sa passion de la lecture et de l’écriture.

Quatrième de couverture

Extrait :Après trois dizaines de nœuds, les boîtes de conserve sont finalement fixées aux petites couettes de Babette. — Ma machine agit en douceur, comme un appareil dentaire, explique Babette. Les boîtes tirent sur mes cheveux et hop! ils s’allongent. — Si on rajoutait des cailloux dans tes boîtes? Elles seront plus lourdes et tes cheveux pousseront plus vite, suggère Yann. Babette secoue la tête de droite à gauche, faisant tinter sa ferraille.— Non, mes couettes s’arracheraient. Fabriquons plutôt une machine pour toi. Yann recule de trois pas et pose ses mains sur ses cheveux coupés en brosse.— Jamais de la vie! Quand Babette rentre dîner, sa sœur éclate de rire.— C’est quoi ce bidule bizarre? demande Flavie.— Une machine à faire pousser les cheveux, répond Babette très sérieuse. — Tu as l’air d’une extraterrestre! dit Flavie.Avant d’aller au lit, Babette enlève son invention. Elle mesure de nouveau ses petites couettes. Pas un millimètre de plus. Ça valait bien la peine de se donner un mal de tête!