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L’adolescence est une période éprouvante pour plusieurs. Au-delà de l’acné et des histoires d’amour qui finissent en queue de poisson, certains souffrent plus que d’autres. Atrocement. Geneviève est de ceux-là. Qu’advient-il lorsqu’on est à bout et que le simple fait de se lever le matin devient une torture? Quoi faire pour que le supplice prenne fin? Quand le désespoir devient un état permanent, difficile de convaincre quelqu’un que la vie a encore un prix…Auteure très proche des adolescents et de leurs tourments, Élaine Turgeon leur offre ici un roman intense, beau et poignant sur le suicide et la dépression. Sans condescendance, grâce à une écriture juste qui fait montre d’une économie de mots, l’auteure est parvenue à traiter de ce sujet noir tout en y insérant une lueur d’espoir. Une bouée lancée à la mer dont le titre est inspiré d’une chanson d’Ariane Moffatt.Prix alvine-Bélisle 2007Prix du livre jeunesse des bibliothèques de Montréal 2007Mention spéciale White Ravens 2007Première position - Palmarès 2006-2007 Communication Jeunesse des livres préférés des jeunes - Catégorie 12-17 ansUne famille comme il y en a tant d’autres. Un père, une mère, deux sœurs jumelles. Jusqu’à ce que Geneviève s’enlève la vie, la veille de ses 16 ans, dans la piscine de son école secondaire. Lou-Anne tente alors de survivre au drame, entre une mère écrasée par la mort d’une de ses filles, un père qui tente tant bien que mal de fuir sa douleur et une grand-mère qui se réfugie derrière la colère. L’écriture, les mots et la parole viendront au secours de cette famille en plein naufrage où la dépression se transmet de génération en génération. Un roman bouleversant comme l’est la vie quand on a 15 ans, l’avenir devant soi et qu’on décide de mourir. Un roman nécessaire et rempli d’espoir.
Lauréate du prix Cécile-Gagnon pour son premier roman, Une histoire tirée par la queue, Élaine Turgeon n'a de cesse de nous étonner par son imagination débordante. Conseillère pédagogique au primaire, elle connaît bien les enfants et c'est avec un plaisir évident qu'elle leur écrit des histoires singulières. Outre la série Flavie qui comprend quatre épisodes, elle a publié, au printemps 2006, Ma vie ne sait pas nager, son premier roman pour les adolescents.
Extrait :Les reproches fusent de toutes parts depuis hier. C’est à qui jetterait en premier la faute sur l’autre : ma grand-mère sur ma mère, ma mère sur l’école, l’école sur mes parents. Ma mère a même reproché à ma grand-mère de lui avoir transmis des gènes pourris. C’est le mot qu’elle a employé. Des gènes pourris qui l’avaient pourrie, elle, et qu’elle avait ensuite transmis à sa propre fille.Pour une raison que j’ignore, ma mère fait volontairement abstraction de moi. Comme si je n’existais pas. Ou comme si, en perdant une de ses jumelles, elle avait perdu les deux à la fois. L’une n’allant pas sans l’autre. Comme la paire de chaussures qui, perdant son pied droit, n’est plus tout à fait une paire de chaussures, mais juste un pied gauche. Et le pire, c’est qu’elle n’a pas complètement tort : il n’y aura plus jamais de jumelle. Il n’y aura plus que moi.Que moi.