couverture

Vous êtes ici

Gravel, François

  • Éditeur : QUÉBEC AMÉRIQUE
  • Collection : Littérature d'Amérique
  • 283 pages
  • ISBN 9782764405666
  • Paru le 29 août 2007
  • 22,95 $ *
  • Littérature québécoise

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

En franchissant les portes des Galeries de la Rive-Sud, jamais Viateur n'aurait pu soupçonner que sa vie prendrait un tel tournant...Pour son cinquantième roman, François Gravel nous présente la vie quotidienne d'une équipe d'agents de sécurité plus attachants les uns que les autres. Un huis clos très achalandé qui dévoile les dessous d'un centre commercial, et peut-être aussi ceux de notre société.Des pères Noël verts et des téléviseurs peints en rouge, une enseigne de McDo fondue et des manteaux de cuir abandonnés dans un plafond, une vieille dame qui cherche en vain le traversier qui la ramènera dans le passé : rien ne va plus aux Galeries de la Rive-Sud. Heureusement qu'il s'y trouve des agents de sécurité cultivés qui prennent leur métier à cœur. Véritables casques bleus, les membres de cette équipe hétéroclite - à laquelle s'est récemment joint Viateur - ont de quoi s'occuper. Parfois même plus qu'ils n'en demandent. Mais pour un ancien prof de mathématiques comme Viateur, il n'y a rien de plus satisfaisant pour l'esprit que la résolution d'un problème. Ceux qui ne fréquentent les centres commerciaux que pour faire des achats ne savent pas ce qu'ils manquent...

Biographie de l'auteur.e

François Gravel, dont l'œuvre compte plus de 50 titres, possède le rare talent de s'adresser avec le même plaisir contagieux à tous les publics, jeunes et moins jeunes. Pour le reste, il n'a jamais escaladé l'Everest, n'a pas joué pour les Canadiens et n'a jamais essayé de provoquer une polémique pour qu'on parle de lui dans les journaux. Il se contente d'écrire des romans et il s'en porte bien!

Quatrième de couverture

Extrait :Les archéologues du futur seront sans doute fascinés par les pylônes électriques, équivalents modernes des aqueducs romains, mais on les imagine mal s'intéresser aux centres commerciaux. Un centre commercial n'est qu'un amoncellement de briques, de verre, de poutrelles d'acier et de fils électriques agencés de telle sorte que personne ne les regarde. On y entre tête baissée, sans prêter la moindre attention à l'architecture du bâtiment. Les touristes ne prennent d'ailleurs jamais de centres commerciaux en photo, et Dieu sait pourtant s'ils photographient n'importe quoi, y compris des panneaux de signalisation routière. Personne ne regrette les centres commerciaux lorsqu'ils disparaissent, et aucun militant ne songerait à créer un comité de sauvegarde du patrimoine pour les protéger. Un centre commercial ne se recycle pas, ne pourrit pas, ne se transforme pas en humus. Un centre commercial abandonné, ça n'existe tout simplement pas : soit il dégage des profits, soit il est démoli. Si on se retrouve enfermé dans un centre commercial fantôme, c'est qu'on est dans un cauchemar, ou alors dans une nouvelle de Stephen King.