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Cinq semaines en compagnie de parfaits inconnus, dans un manoir éloigné de tout, c'est ce dont rêvait Rosalie pour oublier. Entre les parties de cache-cache et les histoires à inventer, celle qui a été engagée comme gardienne aura la surprise de constater qu'un mystérieux admirateur l'a repérée, même au fin fond des bois... C'est ainsi que s'enclenche la plus intrigante des courses au trésor, aux courriels... et à l'amour.Quand le nom de William apparaît dans sa liste de contact MSN, Rosalie n'en croit pas ses yeux. Décidant de lui accorder une seconde chance, juste pour voir, elle entreprend avec lui une conversation assidue. Chaque soir, c'est avec une impatience grandissante et les papillons au ventre qu'elle s'installe devant l'écran, après avoir bordé Florence, sa jeune protégée. Jamais l'adolescente n'aurait cru que cet été passé dans un manoir au fond des bois lui permettrait de rencontrer le prince charmant. Mais son interlocuteur est-il bien celui qu'elle croit ? Avec le web, on ne sait jamais vraiment qui se cache derrière l'écran...
Depuis 1999, Martine Latulippe a écrit plus de 30 romans, dont la populaire série Julie portant sur les légendes québécoises. Récipiendaire des Prix littéraires Ville de Québec/Salon international du livre de Québec 2007 et 2009, elle a aussi deux de ses titres dans le Palmarès Communication-Jeunesse et trois dans la sélection Hackmatack. Ces reconnaissances s'ajoutent à une feuille de route déjà bien garnie, comme en témoignent ses nombreuses nominations à différents prix et les invitations qu'elle reçoit pour rencontrer ses lecteurs aux quatre coins du pays. Avec Un lourd silence, la suite du roman À fleur de peau, elle invite le lecteur dans un monde de mystère, de tension, mais aussi et surtout d’amitié et de grandes émotions.
Extrait :Plus que dix minutes avant que l'autobus arrive au terminus. Je ne peux m'empêcher d'être un peu nerveuse. J'ai du mal à croire que l'école n'est terminée que depuis huit jours. Qu'il y a huit jours, je dansais avec William... Tout ça me semble s'être passé il y a un siècle au moins. Mes parents se sont vite inquiétés de me voir tourner en rond dans la maison, la mine triste, les yeux rouges, refusant de parler de quoi que ce soit. Ils ont multiplié les mots doux, les encouragements, les invitations aux confidences. L'adorable Sarah a fait tout ce qu'elle pouvait aussi. Je m'en remettrai, bien sûr, mais ce n'est pas facile de mettre fin à trois ans de rêve. Il m'arrive parfois de me surprendre à m'inventer des histoires avec le William d'avant, avec son sourire charmeur, ses yeux noirs et chauds, ses cheveux bruns bouclés, ses compliments ensorcelants... Et puis, la réalité me rattrape, je revois les yeux noirs et froids de la soirée de danse, à l'école, j'entends les propos durs du vrai William, et je m'oblige à arrêter de rêver...