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Sacrilège! Un auteur se paye le luxe d'une biographie romancée sur l'un des plus importants hommes d'affaires du Québec.Qui se cache véritablement derrière Carl Vaillancourt ? Comment a-t-il fait fortune ? Quelle était sa vision du monde ? Et surtout, qu'est-ce qui l'a conduit à collectionner de l'art religieux vers la fin de sa vie ? Voilà autant de questions auxquelles tente de répondre l'auteur... par le biais de ses lecteurs. À force de gratter, on peut trouver des réponses surprenantes sans toutefois parvenir à une seule vérité. Mais peut-on vraiment la détenir de toute façon ?Il paraît que Carl Vaillancourt organisait des orgies dans sa maison de L'Estérel. Il paraît qu'il promettait à ses maîtresses de les tromper à la première occasion. Il paraît que, malgré sa laideur légendaire, les femmes étaient prêtes à tout pour partager son lit. Il paraît qu'il a roulé dans la farine les financiers de Toronto et qu'il a fini ses jours en collectionnant d'insipides statues de la Vierge... Même après sa mort, Carl Vaillancourt ne laisse personne indifférent. Le narrateur de Voyeurs, s'abstenir est bien placé pour le savoir, lui dont le roman précédent s'inspirait de la vie de ce fameux capitaliste canadien-français. Jamais il n'aurait imaginé que ce roman susciterait autant de réactions passionnées. En faisant le tri des nombreux témoignages, lettres et courriels qu'il a reçus au sujet de son roman (et de Carl Vaillancourt lui-même), il a constaté qu'il y était beaucoup question de sexe, de pouvoir, de religion et d'argent, bref qu'il y avait là matière à un nouveau roman...
François Gravel, dont l'œuvre compte plus de 50 titres, possède le rare talent de s'adresser avec le même plaisir contagieux à tous les publics, jeunes et moins jeunes. Pour le reste, il n'a jamais escaladé l'Everest, n'a pas joué pour les Canadiens et n'a jamais essayé de provoquer une polémique pour qu'on parle de lui dans les journaux. Il se contente d'écrire des romans et il s'en porte bien!
Extrait :Je n'ai jamais rencontré Carl Vaillancourt, ni personne de sa famille ou de sa garde rapprochée, et je n'ai jamais travaillé non plus pour l'une ou l'autre de ses entreprises. Au risque de me répéter, je voulais créer une œuvre de fiction. Et ce qui m'intéresse dans la fiction, ce n'est pas tant la réalité elle-même que la possibilité d'y projeter, souvent inconsciemment, mes peurs, mes faiblesses, mes désirs. Je ne connais pas de meilleure thérapie, ni de meilleure drogue.