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Si on lui laissait le choix, Maxime préférerait retourner vivre en centre d’accueil plutôt que chez sa mère. Lorsqu'on lui offre de participer à un programme expérimental de réhabilitation dans un centre mystérieux, perdu au fond des bois, il saute donc sur l’occasion. Ce qu’il ignore, c’est que le centre en question use de méthodes plutôt inquiétantes...Des personnages aussi étranges qu’attachants, un savant mélange d’humour et de drame, voici la signature de François Gravel. Après la populaire série Sauvage, l’auteur nous revient avec un roman aux rebondissements étonnants, pour le plus grand plaisir de ses fans.À 16 ans, Maxime a déjà tout un dossier. Au sortir de deux séjours en centre d’accueil, le voilà libre… ou à peu près. Décidé à ne pas retourner vivre chez sa mère, il accepte de participer à un programme expérimental de réhabilitation. Méfiant et rusé, cet adolescent au passé compliqué tentera d’abord de saisir le fonctionnement du curieux centre dans lequel il doit passer l’été. Un centre qui, il se l’est bien promis, n’aura pas sa peau. Contraint au silence, caché derrière sa cagoule, Maxime scrute ceux qui l’entourent pour mieux comprendre mais, aussi, pour se protéger. Pourra-t-il aller au bout de sa violence, comme le suggèrent les thérapeutes ? Réussira-t-il à s’extirper du cercle vicieux de la délinquance et de l'argent facile ou plongera-t-il encore plus profondément dans la déchéance ?
François Gravel, dont l'œuvre compte plus de 50 titres, possède le rare talent de s'adresser avec le même plaisir contagieux à tous les publics, jeunes et moins jeunes. Pour le reste, il n'a jamais escaladé l'Everest, n'a pas joué pour les Canadiens et n'a jamais essayé de provoquer une polémique pour qu'on parle de lui dans les journaux. Il se contente d'écrire des romans et il s'en porte bien!
Extrait :On frappe encore. Trois petits coups, très faibles. Des policiers ne seraient sûrement pas aussi discrets. Ceux qui venaient régulièrement chez ma mère étaient plutôt du genre à défoncer les portes... Je décide de mettre la cigarette dans ma poche, même si c’est la pire des solutions. J’essaierai de m’en débarrasser à la première occasion.J’ouvre la porte.Un garçon se tient devant moi. Il doit avoir seize ou dix-sept ans. Des anneaux dans le nez, les oreilles, les lèvres, les joues. Coupe mohawk. Un collier clouté autour du cou. Je le dépasse d’une bonne tête, mais il est tellement large qu’il est quasiment carré. Ce gars-là devrait jouer au football : on lui donnerait le ballon, et il foncerait droit devant lui. Il faucherait tous ses adversaires, comme une boule de quilles.— Salut, dit-il.— Salut.— Crois-tu à ça, toi, les requins?