* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Ceux qui ont lu le captivant roman policier Les Lions rampants reconnaîtront dans La Commanderie la manière propre à l’auteur : une histoire savamment machinée, des personnages à la fois complexes et étonnamment familiers, une intrigue moderne mais subtilement inscrite dans l’histoire et la culture. Ce thriller n’est pas sans rappeler les univers sophistiqués de Perez-Reverte.L’antiquaire Alexandre Jobin, officier retraité de l’armée canadienne, est appelé à reprendre du service dans une bien curieuse affaire. D’abord engagé par une vieille et riche héritière pour faire évaluer des huiles et des aquarelles de peintres postimpressionnistes, il se retrouve bien malgré lui investi d’une seconde et plus périlleuse mission : retrouver, en Europe, la trace de la petite-fille de sa richissime commanditaire, mystérieusement disparue.De Montréal à Paris, de la Haute-Provence à la Savoie, cette enquête entraîne notre héros dans une série d’aventures où se mêlent les milieux de l’art, les sectes ésotériques, les trafiquants d’images pornographiques, les partis politiques d’extrême droite et la mafia russe. La double mission qui au début s’annonçait comme un séjour touristique en France prend alors les allures d’une poursuite déchaînée.
Longtemps professeur de littérature, de cinéma et d'histoire de l'art, André Jacques partage avec son héros l'amour de l'art et le goût pour le scotch de qualité. Vivant tant à Beaulac-Garthby qu'à Sherbrooke, il se consacre aujourd'hui entièrement à l'écriture. Son précédent roman, La Commanderie, a récemment été classé parmi « les dix incontournables du polar québécois », tandis que sa nouvelle policière intitulée Le Traducteur a reçu le prix Alibis 2007. Avec La Tendresse du serpent, l'auteur nous offre le troisième volet de la saga d'Alexandre Jobin, ce singulier enquêteur, bon buveur et séducteur - souvent malgré lui…
Extrait :Alexandre posa le dossier bleu sur la table basse à côté de la mallette et regarda la vieille dame.— Quant à la deuxième affaire, la disparition de votre petite-fille, ça dépasse largement mes compétences. J’ai beau avoir un peu d’expérience dans certains types d’enquêtes, tout cela est déjà loin. Il y a un écart entre le chapardage de matériel militaire et la disparition d’une jeune millionnaire. De plus, je ne peux sérieusement mener les deux affaires de front.— Bien sûr que vous le pouvez. Pour l’évaluation de la collection, vous aurez à vous rendre en Europe, en France surtout, afin de vérifier certains détails auprès des experts. Pourquoi ne pas en profiter pour enquêter discrètement sur ce groupement insolite et sur les gens qui gravitent autour ? Je ne vous demande pas de prendre la Bastille, mais uniquement de voir de quoi et de qui il s’agit et, si possible, de prendre contact avec Constance pour lui dire que sa grand-mère s’inquiète…– Mais, madame…Le ton devint soudain tranchant comme un couperet de boucherie.
