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La nouvelle aventure d’Alexandre Jobin, l’enquêteur-vedette des Lions rampants et de La Commanderie, « UN INCONTOURNABLE DU POLAR QUÉBÉCOIS » — Norbert Spehner, Entre les lignes.Un rendez-vous dans un bar glauque de Montréal. Un informateur en retard. Des pas dans le stationnement. Puis le vide. Et tout à coup, tout le monde se met mystérieusement à mourir… Attention, Alexandre Jobin reprend du service dans un thriller envoûtant et sophistiqué où se mêlent l’art et le sang.Des journalistes agressés, assassinés même, parce qu’ils enquêtent sur le crime organisé. Un frère et une soeur qui, illégalement entrés au Canada, tentent d’écouler des trésors artistiques chinois de provenance douteuse. Et un entrepreneur qui, pour satisfaire aux caprices de son épouse, veut acheter un mètre de livres anciens reliés en rouge pour décorer son salon. Peu à peu ces trois intrigues croiseront leurs fils pour former un noeud qu’Alexandre Jobin tentera de dénouer, à sa manière…De Shanghai à Montréal, de Vale Perkins à Paris, une quête effrénée entraînera les personnages dans toute une série de poursuites où se mêlent groupes de motards, mafia russe, triades chinoises, hauts fonctionnaires corrompus et bien d’autres personnages louches. De la rue de la Commune à la rue Jean-Talon, du Chinatown à la Petite Italie, La Tendresse du serpent se veut aussi une sorte d’ode au boulevard Saint-Laurent, ce grand axe aux mille reflets, pivot de toutes les intrigues.
Longtemps professeur de littérature, de cinéma et d'histoire de l'art, André Jacques partage avec son héros l'amour de l'art et le goût pour le scotch de qualité. Vivant tant à Beaulac-Garthby qu'à Sherbrooke, il se consacre aujourd'hui entièrement à l'écriture. Son précédent roman, La Commanderie, a récemment été classé parmi « les dix incontournables du polar québécois », tandis que sa nouvelle policière intitulée Le Traducteur a reçu le prix Alibis 2007. Avec La Tendresse du serpent, l'auteur nous offre le troisième volet de la saga d'Alexandre Jobin, ce singulier enquêteur, bon buveur et séducteur - souvent malgré lui…
Extrait :Dans l’écho de la chambre froide, on entendit un gémissement et les mots « Non, pitié !» suivis de trois sons étouffés : plop ! plop ! plop ! Puis plus rien, sauf les accords lointains de la clarinette. Pavel ressortit, éteignit la lumière et poussa la lourde porte qui se referma en produisant un léger sifflement. Comme une âme qui s’échappe.Grigor Chukaliev sourit tristement, se signa à l’envers à la manière des orthodoxes et rejoignit Di Abruzzo qui arrivait à la porte.— L’avantage d’une boucherie, vous voyez, c’est ça : une bonne insonorisation et des locaux propres. De la céramique blanche partout. Il suffit d’un peu de Javel et d’un boyau d’arrosage pour effacer toutes les traces. Tout-à-l’égout. Et même s’il reste un peu de sang… Ici, c’est normal.…Di Abruzzo monta dans la limousine blanche. Pendant un instant, il crut qu’il allait vomir sur la moquette immaculée.