couverture

Cette année s'envole ma jeunesse

Beauchemin, Jean-François

  • Éditeur : Québec-Amérique
  • Collection : Littérature d'Amérique
  • 125 pages
  • ISBN 9782764406915
  • Paru le 26 mai 2009
  • 16,95 $ *
  • Littérature québécoise

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Résumé

Dans ce récit touchant, Jean-François Beauchemin relate en quatre temps le deuil de sa mère, le tout modulé par les saisons. L'auteur y aborde la conséquence de la perte mais surtout l'héritage qu'il a reçu de cette femme à qui il voue un immense respect.Par l'auteur de La Fabrication de l'aube - Prix des librairies 2007, finaliste au Prix du Gouverneur général et finaliste au Combat des livres 2009 de la Société Radio-Canada.Dernier volet d'une trilogie commencée avec La Fabrication de l'aube et poursuivie avec Ceci est mon corps, ce livre est moins l'histoire d'un deuil que celle d'une transformation. Dans ses pages se mêlent avec lucidité le souvenir, le temps présent et une perspective apaisée de l'avenir. Il tient à la fois de l'essai, du journal et de l'autobiographie. Mais il constitue surtout le témoignage spontané, libre et touchant d'un homme parvenu à cette étape cruciale où toute existence, parce qu'elle se découvre si éphémère, se modifie en profondeur.

Biographie de l'auteur.e

Jean-François Beauchemin a été tour à tour rédacteur, concepteur, puis réalisateur à la Société Radio-Canada. Sa première trilogie, constituée de Comme enfant je suis cuit, Garage Molinari et Les Choses terrestres, s’inspirait de l’émouvante profondeur de l’enfance. Il s’est également adressé aux adolescents avec la parution en 2001 de Mon père est une chaise. Au secteur adultes, on lui doit aussi Le Petit Pont de la Louve et Turkana Boy. Avec la publication de Cette année s’envole ma jeunesse, il a complété une autre trilogie amorcée avec La Fabrication de l’aube (Prix des libraires 2007), suivie de Ceci est mon corps, et qui traite de la question du deuil et de notre rapport à la vie. Dans Le Temps qui m’est donné, il s’intéresse au microscosme bien particulier qu’est la famille.

Quatrième de couverture

Extrait :J'ai souvent pensé qu'elle m'avait légué ce qu'elle possédait au fond, mais qu'elle n'utilisait pas, cette compréhension des choses cachées, cette faculté de percevoir une autre vérité, ni meilleure ni pire, mais plus furtive que celle révélée par les apparences. De tendres chaînes nous lièrent sans doute. Cela expliquerait peut-être aussi pourquoi sa mort tua quelque chose en moi-même. Si ma vie fut si voisine de la sienne, il se peut que ma mort le soit aussi, et que celle-ci ait commencé son œuvre la nuit où j'ai refermé pour la dernière fois la porte de la petite chambre dans laquelle ma mère avait expiré deux heures plus tôt.