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Ce recueil de nouvelles explore avec humour et compassion les angoisses ordinaires qui prennent des proportions tragiques, l’impuissance inquiète de onze femmes dont les histoires se répondent les unes les autres.Corrida, marché public, cinéma, gare ou chambre à coucher deviennent les théâtres de ces instants où le monde bascule et devient menaçant, un monde surréel dans lequel il est possible de se perdre, ou simplement de perdre la face.Incertitudes décortique avec humour et compassion le destin de onze femmes à un tournant de leur vie. Dans un style contemporain et avec une écriture précise et fluide, l’auteure tente de saisir leurs sentiments intimes et la vie qui se déroule derrière leur vie publique. Ces femmes, on les connaît, elles nous ressemblent même un peu. Leurs hésitations sont les nôtres, leurs peurs, universelles. Pourtant, le monde dans lequel elles évoluent n’est pas tout à fait le nôtre; sa réalité se dérobe sans cesse.Incertitudes est une étonnante traversée des apparences. Josée Bilodeau confirme avec ce recueil son habileté à travailler la nouvelle, mais toujours comme partie d’un tout cohérent parsemé de clins d’œil aux autres fragments de l’ensemble.
Originaire de l’Abitibi, Josée Bilodeau vit à Montréal depuis 1986, où elle a fait des études littéraires à l'Université du Québec à Montréal. On lui doit Kilomètres, un recueil de récits paru en 1999 aux Intouchables, La Nuit monte, un roman paru chez XYZ en 2003 et On aurait dit juillet, un roman paru chez Québec Amérique en 2008. Parallèlement à son métier d’écrivaine, elle travaille comme réviseure au site Internet radio de Radio-Canada. Avec le recueil de nouvelles Incertitudes, elle propose une série de tableaux intimistes mettant en scène des femmes à un tournant de leur vie.
Extrait :Une semaine, et nous sommes encore dans le barda du déménagement. J’ai l’impression qu’on ne s’en sortira jamais. Je jette un regard d’acier sur mon nouvel univers : un amoncellement de petits riens apportés de nos vies respectives, objets disparates qu’il faudra disposer de façon à évoquer ce « nous » que nous sommes devenus si subitement. Malgré l’impression funeste qui s’empare de moi (on ne coule pas des fondations de ciment à une maison de carton), je reste stoïque – une reine de marbre sous les tirs ennemis, et les pigeons déclareront forfait.