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Trafic d’influence, corruption, groupuscule révolutionnaire, conspiration, mainmise cléricale, vieux réflexes conservateurs, la table est mise... Tous les ingrédients sont habilement réunis, sous la plume vive et acérée de Bernard Gilbert, pour faire de ce roman policier un portrait vivant des tristement célèbres années Duplessis. Tout ce qui grouille, et surtout, «grenouille», s’agite ici pour notre plus grand plaisir de lecteurs !28 septembre 1954. Soir de première au Théâtre municipal, où la compagnie présente Zone, de Marcel Dubé, devant tout le gratin de la ville de Québec. Pendant le deuxième acte, coup de théâtre, le comédien-vedette de la troupe, Edmond Granteuil, meurt sur scène. Quelques instants plus tard, Paul Tarbin, le régisseur, succombe à son tour en coulisse. Appelé sur les lieux, l’inspecteur Marmet amorce son enquête. Qui a fait le coup ? Ce n’est pas si simple, comme on s’en doute. On découvre notamment que des membres de la troupe qui sont mêlés aux activités du CRI, le Cercle rebelle intellectuel. Et l’événement coïncide avec la disparition des trésors nationaux de Pologne, qui ont été confiés au gouvernement canadien pendant la Deuxième Guerre mondiale. Bref, l’enquête se corse; Marmet doit jouer de finesse pour distinguer le vrai du faux.
Fier résident de l’île d’Orléans, Bernard Gilbert est à la fois gestionnaire, écrivain et communicateur. Poésie, essai, théâtre, il a touché à toutes les formes d’écriture avant de revenir maintenant au roman, un genre auquel il n’avait pas touché depuis la parution de CQFD (VLB, 1994). Depuis quelques années, il est directeur de production des opéras de Robert Lepage produits par Ex Machina et vice-président de Pôles magnétiques, une société de gestion dans le domaine culturel. Quand la mort s’invite à la première est le premier titre qu’il publie chez Québec Amérique.
Septembre 1953 : Le groupe réussit à faire flotter sur le mât central du parlement un drapeau du Québec modifié, où le marteau et la faucille remplacent les fleurs de lys.Nous étions drôlement fiers de cette première action, même s’il ne s’agissait que de provocation pure. Nous imaginons Duplessis rouge de colère.Halloween 1953 : Apparition de fantômes représentant des ministres au congrès de l’Union nationale, qui se tient au Château Frontenac.L’idée était bonne, mais le résultat est fort mince. Le théâtre l’a emporté sur la dénonciation et il a fallu déguerpir, et vite, trop vite, avant de nous faire arrêter. Au moins, nous avons pu laisser notre tract contre le gouvernement. À la radio, où j’ai entendu pour la première fois parler du CRI, on nous a présentés comme des hurluberlus en mal de publicité.