* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Au cœur de la forêt, à l’écart du reste des hommes, un père et son jeune fils mènent une existence sauvage, dure et désolée, semblable à celles des bêtes qu’ils côtoient. Un jour, l’inévitable collision entre cette réalité et celle du monde civilisé se produit, et le fragile édifice mental construit par eux se lézarde, puis s’écroule.
Jean-François Beauchemin a été tour à tour rédacteur, concepteur, puis réalisateur à la Société Radio-Canada. Sa première trilogie, constituée de Comme enfant je suis cuit, Garage Molinari et Les Choses terrestres, s’inspirait de l’émouvante profondeur de l’enfance. Il s’est également adressé aux adolescents avec la parution en 2001 de Mon père est une chaise. Au secteur adultes, on lui doit aussi Le Petit Pont de la Louve et Turkana Boy. Avec la publication de Cette année s’envole ma jeunesse, il a complété une autre trilogie amorcée avec La Fabrication de l’aube (Prix des libraires 2007), suivie de Ceci est mon corps, et qui traite de la question du deuil et de notre rapport à la vie. Dans Le Temps qui m’est donné, il s’intéresse au microscosme bien particulier qu’est la famille.
Roman d’amour halluciné, à haute teneur métaphorique, Le Jour des corneilles plonge au plus profond de l’âme humaine afin d’en rechercher la source mystérieuse. Et si cette histoire incendiaire et extraordinairement touchante, ce langage si proche d’une certaine innocence, cette forêt évoquant quelque tréfonds de l’être, cette ambiance de maison hantée partout palpable dans le roman, si tout cela était en somme l’illustration des forces vives qui tout à la fois consument et soulèvent chaque homme ?