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Les filles, c'est nouille. Très nouille. La preuve ? Ma soeur ! Marie-Cléo. Quatre ans et demi. Un vrai désastre sur deux pattes. Son passe-temps préféré ? Épingler des barrettes dans ses cheveux. Le reste du temps ? En poser dans la crinière de ses 22 000 poupées Barbie. Depuis que j'ai une soeur, je sais que les filles, c'est ennuyant. Comme une pizza sans pepperoni. Ou des éliminatoires de hockey sans le Canadien. Résumé : je trouve les filles nouilles et ennuyantes. Sauf qu'à 10 h 41 ce matin, j'ai presque changé d'idée. J'étais sagement assis dans la classe. Je lisais une bande dessinée cachée sous mon cahier d'exercices de mathématiques. Macaroni nous expliquait les divisions à deux chiffres. Le vrai nom de ma maîtresse, c'est Mélanie Marcil. Je l'ai rebaptisée Macaroni, mais j'aurais aussi pu l'appeler Ravioli, Lasagne ou Spaghetti. Donc, Macaroni parlait des divisions à deux chiffres quand une comète a atterri dans la classe. J'ai tout de suite pensé à une comète parce que ça
Dominique Demers a signé plus de 70 oeuvres de fiction pour enfants, adolescents et adultes. Aujourd'hui devenu un classique de la littérature québécoise, Valentine Picotée est son tout premier roman. Il a fait rire et transmis le goût de lire à plusieurs générations d'enfants.
Les filles, c'est nouille. Très nouille. Enfin, c'est ce que je croyais jusqu'à ce matin. Mais depuis que Isabella est débarquée comme une comète dans la classe, je n'en suis plus certain. Ça tombe bien! Parce que la Saint-Valentin approche et que Macaroni, notre professeure, a inventé un jeu super gênant: chaque élève doit choisir un Valentin ou une Valentine...
