couverture

Un dimanche à la piscine à Kigali

Courtemanche, Gil

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Résumé

Pour comprendre exactement ce qui s'est passé au Rwanda, non seulement en ce fatidique mois d'avril 1994, mais depuis l'arrivée des coloniaux européens à la fin du XIXe siècle. Montre la force de la haine raciale, la pusillanimité des médias internationaux, l'hypocrisie des services diplomatiques. Montre aussi comment l'ignorance et la pauvreté contribuent à la diffusion d'une épidémie mortelle.

Quatrième de couverture

Bernard Valcourt est journaliste. Il a été témoin de la famine en Ethiopie. Il a vu la guerre au Liban. Il n'a plus rien à apprendre au sujet de l'horreur dont les hommes sont capables. Et c'est par désoeuvrement qu'il accepte, au début des années 90, de se rendre au Rwanda pour mettre sur pied un service de télévision digne d'un pays démocratique et développé. Sa mission est un échec, mais il fait la connaissance de Gentille. Gentille est si belle que la regarder fait mal. Gentille est une Hutue qui vit dans un corps de Tutsie. Valcourt en vient à aimer et la femme et le pays. Pourtant, il s'était juré que cela ne lui arriverait plus jamais. Et, lui qui n'était plus qu'une terre stérile, il se sent enfin revivre. Un dimanche à la piscine à Kigali retrace de façon saisissante l'histoire récente du Rwanda et parvient à nous faire comprendre les mécanismes du génocide mieux que tous les bulletins de nouvelles. Mais il s'agit bel et bien d'un roman, et la littérature arrive à faire ce que le reportage ne pourra jamais : elle donne un visage humain aux bourreaux et aux victimes. C'est avec une oeuvre troublante, aux accents céliniens, que Gil Courtemanche fait son entrée en littérature. Comme toute oeuvre littéraire, Un dimanche à la piscine à Kigali pose les seules questions qui comptent : Comment mourir ? Comment vivre ?