couverture

Cet été qui chantait : suivi de deux contes pour enfants

Roy, Gabrielle

  • Éditeur : Boréal
  • Collection : Oeuvres complètes
  • ISBN 9782764621912
  • Paru le 29 octobre 2012
  • 30,00 $ *

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Résumé

Cet ouvrage occupe une place à part dans l'oeuvre de Gabrielle Roy. Ni roman ni recueil de nouvelles à proprement parler, c'est de tous ses livres celui dont l'inspiration et la facture se rapprochent le plus de la poésie, une poésie où s'entremêlent, admirablement nourris et rehaussés l'un par l'autre, l'hymne et la mélopée, la célébration et le deuil. Dans ces dix-neuf textes brefs - récits, fables, tableaux, simples pochades - ayant tous pour matière le paysage, les gens, la flore et la faune de Petite-Rivière-Saint-François où elle avait l'habitude de passer ses étés, dans sa maisonnette perchée au-dessus du fleuve, la romancière dit l'« éblouissante révélation de toutes choses » que lui apportent la musique de l'air, de la terre, de l'eau, les voix de tous ces êtres qui frémissent et bruissent autour d'elle, arbres, fleurs, oiseaux, bêtes grandes et petites, et jusqu'aux insectes qui illuminent la nuit.

Quatrième de couverture

Cet ouvrage occupe une place à part dans l’œuvre de Gabrielle Roy. Ni roman ni recueil de nouvelles à proprement parler, c’est de tous ses livres celui dont l’inspiration et la facture se rapprochent le plus de la poésie, une poésie où s’entremêlent, admirablement nourris et rehaussés l’un par l’autre, l’hymne et la mélopée, la célébration et le deuil. Dans ces dix-neuf textes brefs – récits, fables, tableaux, simples pochades – ayant tous pour matière le paysage, les gens, la flore et la faune de Petite-Rivière-Saint-François où elle avait l’habitude de passer ses étés, dans sa maisonnette perchée au-dessus du fleuve, la romancière dit l’« éblouissante révélation de toutes choses » que lui apportent la musique de l’air, de la terre, de l’eau, les voix de tous ces êtres qui frémissent et bruissent autour d’elle, arbres, fleurs, oiseaux, bêtes grandes et petites, et jusqu’aux insectes qui illuminent la nuit. Dans cette nature idyllique, où règnent la concorde et le partage universels, l’humain n’est plus le maître ni le possesseur des créatures, mais lui-même une simple créature parmi toutes les autres, capable cependant, pour peu qu’il s’arrête et se taise, d’entendre et de répercuter ce chant de l’été. Un chant de joie, de fraternité et d’amour, certes, mais traversé en même temps, sourdement, par la plainte de qui se sait soumis à l’inexorable brièveté du temps et à la mort. Voici une œuvre étrangement paradoxale et puissante, où la candeur enfantine se marie à la plus poignante gravité, où le ravissement appelle l’angoisse et l’angoisse le ravissement, où l’on sème des pétales d’églantines sur la dépouille d’une écolière inconnue, et où le monde chante en même temps, inséparables, la détresse et l’enchantement de tout ce qui a pour sort de vivre et de mourir. Cet été qui chantait a été publié pour la première fois à Québec en 1972. Il est suivi ici des deux contes pour enfants que Gabrielle Roy a fait paraître de son vivant, Ma vache Bossie (1976) et Courte-Queue (1979). La présente édition contient le texte définitif, revu et corrigé, de Cet été qui chantait et des deux contes pour enfants, accompagné d’une chronologie et d’une brève notice.