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Le grand cycle romanesque Soifs, inauguré en 1992, est sans conteste une des entreprises littéraires les plus originales et les plus fortes de la littérature québécoise et de la littérature contemporaine de langue française. Cette façon absolument unique qu’a Marie-Claire Blais de marier l’exigence artistique la plus haute avec les préoccupations les plus immédiates de notre temps lui assure d’emblée une place à part dans l’histoire de la littérature.Cette vasque fresque tourbillonnante, où se dessinent plus d’une centaine de personnages, va beaucoup plus loin que le portrait d’époque. En ne cessant de nous interpeller, de nous interroger, elle vient nous bousculer, nous lecteurs, dans notre confort. La très longue phrase de Marie-Claire Blais nous oblige à respirer avec elle. Elle nous invite à voir le monde actuel dans toute son horreur, mais également dans toutes ses promesses et dans toute sa beauté.Ce neuvième volet – la série en comptera dix – nous fait entrer dans l’âme du Jeune Homme, suprématiste blanc qui décide d’attaquer une église noire et d’assassiner toute la congrégation qui y est réunie ce matin-là. Marie-Claire Blais ne fait pas de nous les témoins horrifiés et impuissants du drame, elle nous fait pénétrer dans la conscience même du Jeune Homme. Des chants pour Angel met aussi en relief la place de Daniel dans la fresque, cette figure de l’écrivain qui est le médiateur entre le monde et nous, celui à travers qui passe toute la conscience douloureuse de l’humanité. Reviennent également les personnages auxquels nous nous étions tant attachés dans les premiers volumes de la série : Mère, Mélanie et ses enfants, dont le petit Vincent, autrefois si fragile, est maintenant un adulte habité d’une force tranquille.Exceptionnelle réussite artistique, œuvre engagée qui ne cesse de nous renvoyer au monde et au rôle que nous y jouons, la série Soifs est beaucoup plus qu’une expérience de lecture, c’est une expérience humaine, une des plus fortes qui soient.
Depuis La Belle Bête (1959), Marie-Claire Blais est acclamée comme un des plus grands écrivains de sa génération. Elle est lauréate de très nombreux prix, dont, pour l’ensemble de son œuvre, le prix David, le Prix de l’Union latine, le Prix littéraire de la Fondation Prince Pierre de Monaco. Elle a été plusieurs fois lauréate du Prix du Gouverneur général. Elle est membre de l’Académie royale de Belgique.
Le grand cycle romanesque Soifs, inauguré en 1992, est sans conteste une des entreprises littéraires les plus originales et les plus fortes de la littérature québécoise et de la littérature contemporaine de langue française. Cette façon absolument unique qu’a Marie-Claire Blais de marier l’exigence artistique la plus haute avec les préoccupations les plus immédiates de notre temps lui assure d’emblée une place à part dans l’histoire de la littérature.Cette vasque fresque tourbillonnante, où se dessinent plus d’une centaine de personnages, va beaucoup plus loin que le portrait d’époque. En ne cessant de nous interpeller, de nous interroger, elle vient nous bousculer, nous lecteurs, dans notre confort. La très longue phrase de Marie-Claire Blais nous oblige à respirer avec elle. Elle nous invite à voir le monde actuel dans toute son horreur, mais également dans toutes ses promesses et dans toute sa beauté.Ce neuvième volet – la série en comptera dix – nous fait entrer dans l’âme du Jeune Homme, suprématiste blanc qui décide d’attaquer une église noire et d’assassiner toute la congrégation qui y est réunie ce matin-là. Marie-Claire Blais ne fait pas de nous les témoins horrifiés et impuissants du drame, elle nous fait pénétrer dans la conscience même du Jeune Homme. Des chants pour Angel met aussi en relief la place de Daniel dans la fresque, cette figure de l’écrivain qui est le médiateur entre le monde et nous, celui à travers qui passe toute la conscience douloureuse de l’humanité. Reviennent également les personnages auxquels nous nous étions tant attachés dans les premiers volumes de la série : Mère, Mélanie et ses enfants, dont le petit Vincent, autrefois si fragile, est maintenant un adulte habité d’une force tranquille.Exceptionnelle réussite artistique, œuvre engagée qui ne cesse de nous renvoyer au monde et au rôle que nous y jouons, la série Soifs est beaucoup plus qu’une expérience de lecture, c’est une expérience humaine, une des plus fortes qui soient.