couverture

Johnny

Groleau, Catherine Eve

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Résumé

Johnny, tout juste vingt-deux ans, débarque à Montréal. Pas question de rester à Odanak, là où les rues ne sont pas pavées, là où les maisons, jamais achevées, trop petites, renferment des femmes transies de piété et des hommes qui ne rêvent que de chasse. Parce qu’il a le teint mat, l’œil sombre, la crinière noir corbeau, il se fait passer pour un Italien et commence à accomplir les sales boulots de la petite pègre.C’est là qu’il rencontre Valentine à la blondeur qui piège le soleil, Valentine au profil de médaille, aux longues jambes grâce auxquelles elle quittera Ville-Émard à tout jamais. Rien – retours aux sources, renoncements, sacrifices – n’arrêtera la folle chevauchée dans laquelle ils se sont lancés en voulant changer de vie.Dans ce premier roman, Catherine Eve Groleau rend avec un étonnant pouvoir d’évocation ces éternels marginaux évoluant dans le clair-obscur de la petite criminalité et de la lointaine banlieue. Ce n’est que grâce à sa plume, qui leur redonne toute la grandeur tragique qu’ils ignoraient eux-mêmes posséder, qu’ils trouvent là où s’apaiser.

Quatrième de couverture

Johnny, tout juste vingt-deux ans, débarque à Montréal. Pas question de rester à Odanak, là où les rues ne sont pas pavées, là où les maisons, jamais achevées, trop petites, renferment des femmes transies de piété et des hommes qui ne rêvent que de chasse. Parce qu’il a le teint mat, l’œil sombre, la crinière noir corbeau, il se fait passer pour un Italien et commence à accomplir les sales boulots de la petite pègre.C’est là qu’il rencontre Valentine à la blondeur qui piège le soleil, Valentine au profil de médaille, aux longues jambes grâce auxquelles elle quittera Ville-Émard à tout jamais. Rien – retours aux sources, renoncements, sacrifices – n’arrêtera la folle chevauchée dans laquelle ils se sont lancés en voulant changer de vie.Dans ce premier roman, Catherine Eve Groleau rend avec un étonnant pouvoir d’évocation ces éternels marginaux évoluant dans le clair-obscur de la petite criminalité et de la lointaine banlieue. Ce n’est que grâce à sa plume, qui leur redonne toute la grandeur tragique qu’ils ignoraient eux-mêmes posséder, qu’ils trouvent là où s’apaiser.