couverture

Georges-Henri Lévesque

Un clerc dans la modernité

Racine St-Jacques, Jules

  • Éditeur : BORÉAL
  • 494 pages
  • ISBN 9782764626016
  • Paru le 23 mars 2020
  • 32,95 $ *
  • Essais

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Prêtre dominicain, fondateur de l’École des sciences sociales de l’Université Laval, le père Georges-Henri Lévesque a joué un rôle prépondérant dans l’histoire moderne du Québec. Par sa présence au Conseil supérieur de la coopération, sa participation à la Commission royale d’enquête sur l’avancement des arts, des lettres et des sciences au Canada et son engagement pour l’éducation en Afrique, il a été un agent de transformation sociale et politique. Lui qui a été un opposant notoire au premier ministre Maurice Duplessis s’est vu qualifier de « père de la Révolution tranquille », mais que sait-on vraiment de ce clerc préoccupé par les affaires de la Cité? Jules Racine St-Jacques ne met pas en doute l’importance du père Lévesque dans l’histoire du Québec, mais en retraçant son parcours, il confronte aux faits historiques ce que la mémoire collective a retenu de l’homme. Érigée en faculté en 1943, l’École des sciences sociales de l’Université Laval a été un lieu de formation et d’incubation de savants, d’experts et de militants notoires qui joueront un rôle de premier plan en amont et en aval de la Révolution tranquille. Étaient-ils pour autant des disciples du père Lévesque? Ce dernier partageait-il leurs idées et leurs combats, notamment en ce qui a trait au catholicisme? Pour répondre à ces questions, l’auteur aborde la figure du père Lévesque comme celle d’un « intellectuel clérical », c’est-à-dire comme un croyant aux prises avec les défis intellectuels et sociaux d’une société engagée sur la voie de la modernisation. Il en conclut que Georges-Henri Lévesque n’était ni pour ni contre, mais bien dans la modernité, habité par les tensions de celle-ci.Le parcours engagé de ce dominicain dans le Québec des années 1930 à 1960 permet de saisir les grands enjeux d’une époque effervescente de l’histoire intellectuelle, sociale et politique. Il permet aussi de mieux comprendre, par la perspective individuelle, les rapports tendus entre Église et modernité au Québec depuis le XIXe siècle et le rôle joué par certains clercs pour les accorder l’une à l’autre. Enfin, il nous montre que le père Lévesque a écrit à lui seul un chapitre clé de l’histoire de l’éducation.

Quatrième de couverture

Prêtre dominicain, fondateur de l’École des sciences sociales de l’Université Laval, le père Georges-Henri Lévesque a joué un rôle prépondérant dans l’histoire moderne du Québec. Par sa présence au Conseil supérieur de la coopération, sa participation à la Commission royale d’enquête sur l’avancement des arts, des lettres et des sciences au Canada et son engagement pour l’éducation en Afrique, il a été un agent de transformation sociale et politique. Lui qui a été un opposant notoire au premier ministre Maurice Duplessis s’est vu qualifier de « père de la Révolution tranquille », mais que sait-on vraiment de ce clerc préoccupé par les affaires de la Cité? Jules Racine St-Jacques ne met pas en doute l’importance du père Lévesque dans l’histoire du Québec, mais en retraçant son parcours, il confronte aux faits historiques ce que la mémoire collective a retenu de l’homme. Érigée en faculté en 1943, l’École des sciences sociales de l’Université Laval a été un lieu de formation et d’incubation de savants, d’experts et de militants notoires qui joueront un rôle de premier plan en amont et en aval de la Révolution tranquille. Étaient-ils pour autant des disciples du père Lévesque? Ce dernier partageait-il leurs idées et leurs combats, notamment en ce qui a trait au catholicisme? Pour répondre à ces questions, l’auteur aborde la figure du père Lévesque comme celle d’un « intellectuel clérical », c’est-à-dire comme un croyant aux prises avec les défis intellectuels et sociaux d’une société engagée sur la voie de la modernisation. Il en conclut que Georges-Henri Lévesque n’était ni pour ni contre, mais bien dans la modernité, habité par les tensions de celle-ci.Le parcours engagé de ce dominicain dans le Québec des années 1930 à 1960 permet de saisir les grands enjeux d’une époque effervescente de l’histoire intellectuelle, sociale et politique. Il permet aussi de mieux comprendre, par la perspective individuelle, les rapports tendus entre Église et modernité au Québec depuis le XIXe siècle et le rôle joué par certains clercs pour les accorder l’une à l’autre. Enfin, il nous montre que le père Lévesque a écrit à lui seul un chapitre clé de l’histoire de l’éducation.