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Quel est ce pays où on asperge les enfants de Flytox avant une balade en forêt ? Où on prend du valium en famille la veille d’un mariage ? Où seul le père, et non la mère, peut déclarer une naissance à l’État civil ? Où une femme a besoin de la permission de son mari pour faire un emprunt à la banque ? Où les garçons sont rois et où des frères préfèrent emprunter le trottoir opposé plutôt que d’être vus en train de marcher en compagnie de leur sœur ? Sans doute une contrée lointaine attardée dans un autre siècle ? Ou le lieu imaginaire de quelque roman dystopique ? Pas du tout. En fait, il s’agit d’un pays très réel, très proche, le nôtre, pendant les années 1960 et 1970.Avec une délicieuse ironie, sans jamais forcer le trait, Louise Desjardins nous invite à parcourir cet étrange pays à travers le regard candide de son héroïne. Adolescente, elle doit se tirer d’affaire au cœur d’une maisonnée qui vit sous l’empire des hommes, père et frères. Jeune mariée, enseignante, elle apprend qu’il lui faut une permission spéciale de l’évêque pour donner son cours sur Madame Bovary au collège, et qu’elle n’aura droit à aucun congé quand elle accouchera, alors que son conjoint se verra octroyer trois jours pour se remettre de ses émotions. Mais, peu à peu, nous découvrons que c’est aussi un monde en pleine transformation. Les décisions de l’évêque semblent soudain moins importantes, et les anciens religieux se font d’enthousiastes professeurs à l’université, tandis que les jeunes enseignants sont bien plus désireux de changer le monde que de transmettre des savoirs. Et qu’une femme peut décider de quitter sa maison de banlieue et ses enfants pour louer un six et demie sur le Plateau-Mont-Royal sans que mort s’ensuive.Avec force et rythme, et juste ce qu’il faut d’éléments historiques, Louise Desjardins raconte ici le parcours d’une femme. Une femme qui répond à l’appel de la liberté et d’une vie pleinement vécue. Une femme qui, quand elle regarde derrière son épaule et revoit l’époque qu’elle a traversée, a l’impression, oui, d’être une survivante.
Quel est ce pays où on asperge les enfants de Flytox avant une balade en forêt ? Où on prend du valium en famille la veille d’un mariage ? Où seul le père, et non la mère, peut déclarer une naissance à l’État civil ? Où une femme a besoin de la permission de son mari pour faire un emprunt à la banque ? Où les garçons sont rois et où des frères préfèrent emprunter le trottoir opposé plutôt que d’être vus en train de marcher en compagnie de leur sœur ? Sans doute une contrée lointaine attardée dans un autre siècle ? Ou le lieu imaginaire de quelque roman dystopique ? Pas du tout. En fait, il s’agit d’un pays très réel, très proche, le nôtre, pendant les années 1960 et 1970.Avec une délicieuse ironie, sans jamais forcer le trait, Louise Desjardins nous invite à parcourir cet étrange pays à travers le regard candide de son héroïne. Adolescente, elle doit se tirer d’affaire au cœur d’une maisonnée qui vit sous l’empire des hommes, père et frères. Jeune mariée, enseignante, elle apprend qu’il lui faut une permission spéciale de l’évêque pour donner son cours sur Madame Bovary au collège, et qu’elle n’aura droit à aucun congé quand elle accouchera, alors que son conjoint se verra octroyer trois jours pour se remettre de ses émotions. Mais, peu à peu, nous découvrons que c’est aussi un monde en pleine transformation. Les décisions de l’évêque semblent soudain moins importantes, et les anciens religieux se font d’enthousiastes professeurs à l’université, tandis que les jeunes enseignants sont bien plus désireux de changer le monde que de transmettre des savoirs. Et qu’une femme peut décider de quitter sa maison de banlieue et ses enfants pour louer un six et demie sur le Plateau-Mont-Royal sans que mort s’ensuive.Avec force et rythme, et juste ce qu’il faut d’éléments historiques, Louise Desjardins raconte ici le parcours d’une femme. Une femme qui répond à l’appel de la liberté et d’une vie pleinement vécue. Une femme qui, quand elle regarde derrière son épaule et revoit l’époque qu’elle a traversée, a l’impression, oui, d’être une survivante.