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« Les ours mettent souvent les hommes en échec, même quand ils sont traqués. La chasse à l’ours est la plus exigeante de toutes. Parfois, si un ours est arrêté par les chiens, il peut les tuer. Parfois aussi, il peut tuer un homme. Les ours blancs sont terribles. On les chasse malgré tout, car il n’y a pas le choix. Ils donnent de la nourriture et des vêtements. »En pleine tempête de neige, un ours polaire attaque un campement inuit et éviscère de nombreux chiens. Convaincus que l’animal est malade et qu’il s’en prendra de nouveau aux leurs, des chasseurs se lancent à sa poursuite au péril de leur vie. Parmi eux, le jeune Kamik, qui rêve de manier le harpon avec la même aisance que son père, découvrira rapidement les dangers d’une existence que l’environnement arctique ne cesse de menacer.Paru il y a cinquante ans, Chasseur au harpon est considéré comme le premier roman en inuktitut jamais publié. Dans ce livre qui a grandement contribué à l’essor de la littérature autochtone au Canada, Markoosie Patsauq nous offre une aventure trépidante, marquée de bout en bout par la violence et la mort, et nous plonge dans la réalité d’une communauté encore préservée de l’intrusion de la modernité. Surtout, à travers la traque symbolique d’un ours et le dur apprentissage d’un jeune garçon, il met en scène le combat immémorial que ces hommes et ces femmes doivent livrer pour survivre.Pour la toute première fois, cette édition propose une traduction en français établie à partir du texte original en inuktitut, et non à partir de son adaptation en anglais. Accompagnée d’une préface de Mary Simon, ancienne présidente du Conseil circumpolaire inuit, d’une postface inédite de Patsauq et d’une note des traducteurs, elle offre une lecture nouvelle et une remise en contexte bienvenue de ce roman fondateur.
En pleine tempête de neige, un ours blanc attaque un campement inuit et éviscère de nombreux chiens. Convaincus que l’animal est malade et qu’il s’en prendra de nouveau aux leurs, des chasseurs se lancent à sa poursuite au péril de leur vie. Parmi eux, le jeune Kamik, qui rêve de manier le harpon avec la même aisance que son père, découvrira rapidement les dangers d’une existence que l’environnement arctique ne cesse de menacer.Paru il y a cinquante ans, Uumajursiutik unaatuinnamut (Chasseur au harpon) est considéré comme le premier roman en inuktitut jamais publié. Cette aventure trépidante, marquée de bout en bout par la violence et la mort, nous plonge dans la réalité d’une communauté encore préservée de l’intrusion de la modernité. Surtout, à travers la traque symbolique d’un ours et le dur apprentissage d’un jeune garçon, elle met en scène le combat immémorial que ces hommes et ces femmes doivent livrer pour survivre. D’une puissance et d’une âpreté rares, ce roman fondateur a grandement contribué à l’essor de la littérature autochtone au Canada. Il est ici traduit pour la première fois à partir du texte original en inuktitut.