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Simon Nadeau propose une réflexion sur la liberté et l’idéal, poursuivant celle amorcée dans L’Art de rater sa vie. Un roman qui a des allures de Mille et Une Nuits et de conte philosophique. Le narrateur, La-Mèche-Noire, se détourne de la vie ordinaire, inspiré par Goethe, Hölderlin et Hegel.
La-Mèche-Noire pensait alors au monastère buissonnier, son utopie préférée. C’était sa manière à lui de répondre à la question que le Sphinx lui adressait. Ce monastère sans centre ni véritable doctrine signifiait à ses yeux cet ailleurs qui attire et qui élève sans jamais se refermer sur lui-même. Il le voulait aussi disséminé et décentralisé qu’on puisse l’imaginer. Il souhaitait que ses membres – de toutes les nations – soient libres et créateurs, sans ressentiment ni soif de domination. Souverains, ils s’assembleraient selon leur gré et inventeraient de nouveaux modes de vie, et mille façons de désirer, de rêver, de penser. Mèche-au-Vent de L’Art de rater sa vie a cédé ici sa place à La-Mèche-Noire. Il est plus vieux, certes, mais il n’a rien perdu de son idéalisme, et son rejet du monde contemporain est toujours aussi virulent. Empruntant aux Mille et Une Nuits et au conte philosophique, citant Goethe ou Hölderlin, ce roman à facettes imagine et conçoit des vies autres qu’ordinaires, des compagnonnages libres, des solitudes amies, d’ardents nids spirituels, des îlots d’idéal disséminés en divers temps et lieux depuis l’ancienne Assyrie jusqu’à la Gaspésie d’aujourd’hui, au Japon, au Cameroun, en Inde. Des communautés spontanées, à l’idéal fervent, et qui ne cessent de s’inventer.