couverture

Petit guide du snooker

Richler, Mordecai

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Résumé

Dans ce petit guide qui n’en est pas vraiment un, Richler nous entraîne dans un périple haut-en-couleur à travers l’histoire de ce sport qui, selon lui, est au billard ce que les échecs sont aux dames. Surtout, il trace sur le tapis vert la trajectoire de sa propre vie, lui le boychick de la rue Saint-Urbain qui a fini par épouser une shiksa trop belle pour lui et mener grand train de Montréal à Londres.

Quatrième de couverture

La plupart des gens se souviennent avec précision de l’endroit où ils étaient le jour où John Kennedy a été assassiné. Ou bien des personnes avec qui ils se trouvaient lorsque Neil Armstrong a marché sur la Lune. Moi, je me rappelle le doux samedi soir de printemps où, au Park Avenue Billiards, j’ai, en une seule présence inspirée à la table, empoché toutes les billes de couleur sur le tapis vert. À treize ans, il jouait ses premières parties sur la table réservée aux débutants au fond du Rachel Pool Hall, sur la Main. À seize, il séchait les cours pour écumer les salles du Mile-End et délester de quelques dollars les bons joueurs qu’il croisait. À quarante, ayant tout juste acquis un chalet sur le bord du lac Memphrémagog, il se faisait construire une rallonge pour y installer sa précieuse table et y organiser la coupe Richler, avec ses trois fils et les piliers de la taverne du coin. Et enfin, à soixante-dix, l’année de sa mort, il faisait paraître son dernier livre, un hommage à ce jeu qui a marqué sa vie. Vous l’aurez compris, Mordecai Richler était un passionné de snooker. Dans ce petit guide qui n’en est pas vraiment un, il nous entraîne dans un périple haut-en-couleur à travers l’histoire de ce sport qui, selon lui, est au billard ce que les échecs sont aux dames. Du portrait de grands joueurs aux frasques de bad boys qui n’ont rien à envier à John McEnroe et Alex Karras, en passant par le récit haletant des championnats du monde, Richler met à profit sa verve et sa ferveur pour livrer un petit bijou de journalisme sportif. Surtout, il trace sur le tapis vert la trajectoire de sa propre vie, lui le boychick de la rue Saint-Urbain qui a fini par épouser une shiksa trop belle pour lui et mener grand train de Montréal à Londres. Si Petit guide du snooker plaira assurément aux lecteurs qui s’intéressent au snooker et au sport en général, il ravira ceux et celles qui ont envie de lire la vie de Mordecai comme un roman de Richler. « Comme John Updike au golf et Norman Mailer à la boxe, on associera désormais Richler au snooker. » – The Observer