couverture

Tu me rappelles un souffle

Harnois, Jonathan

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Résumé

Le temps de quatre saisons, deux hommes, deux poètes, deux générations, mêlent leurs souffles dans une correspondance où ils parlent de l’écriture et de la place des écrivains dans le monde.

Quatrième de couverture

Il ne se trouvait donc pas au bout du monde, ce gars capable de discourir en partant du coeur, et ne craignant pas ce qui parfois surgit comme du sang dans l’encre ? Atteindre la transparence est, jaspine-t-on, mission impossible. Mais à ne pas tenter d’escalader certaines falaises escarpées de soi-même, on perpétue ce que Peter Handke évoque par ces mots : Si tu ne te ramènes pas de toi-même à la raison, tu demeureras un idiot. La transparence risque donc fort d’être ce filon d’or dans l’opaque paroi d’un réel qui, toi et moi, nous stupéfie. RL Ça me fait du bien de lire tes mots écrits toutes vannes ouvertes. À force d’avoir voulu libérer ma parole en solo, j’en ai oublié le précieux sentiment de faire résonner mes mots directement dans l’esprit, le coeur d’un autre. C’est que : écrire à tout le monde m’effraie, mais écrire à personne m’ennuie. C’est pourquoi j’aurai grand besoin de nos bonnes huiles épistolaires pour rallumer ce qui, dans les distances entre le ventre et la tête, se refuse le droit de resplendir. Dans nos allers-retours, penser à ce qui fait la relation du vent avec le carillon. Cette absence d’effort où les mots se veulent tintements. JH