couverture

Candeur du patriarche (La)

Archambault, Gilles

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Résumé

« L’homme arrive novice à chaque âge de la vie », écrit Chamfort. Telle est la maxime que suit Gilles Archambault, qui se fait ici le chroniqueur d’un temps que nous refusons bien souvent de regarder en face, celui de la grande vieillesse. Avec une autodérision qui n’appartient qu’à lui et une candeur qui a tout de la franchise, il pose son regard sur ces petits moments qui, au crépuscule, sont tout ce qui subsiste d’une vie longuement vécue.

Quatrième de couverture

« L’homme arrive novice à chaque âge de la vie », écrit Chamfort. Telle est la maxime que suit Gilles Archambault dans cet ensemble de courts récits personnels où il se fait le chroniqueur d’un temps que nous refusons bien souvent de regarder en face, celui de la grande vieillesse. C’est bien sûr l’écrivain qui contemple humblement son œuvre, le mari et le père qui regrette les errements passés et la perte de l’être aimé. C’est l’homme au corps vacillant qui, par un après-midi de sieste sur le balcon, voit les pompiers faire irruption chez lui parce qu’un voisin le croit mort. C’est l’ami qui rend hommage aux compagnons admirés et aujourd’hui disparus. C’est aussi le grand-père qui s’inquiète du monde dans lequel vivront ses petits-enfants et que lui ne connaîtra pas. Parfois impitoyable, parfois tendre, mais toujours juste, Gilles Archambault prend à revers les images éculées sur le grand âge. Pas question ici d’exalter la sagesse des vieux ni de sombrer dans la nostalgie, mais simplement de constater l’absurdité de la condition humaine. Sans fard et avec un sourire en coin, bien entendu.