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L’enfance occupe une place importante dans les œuvres de fiction de Robert Lalonde. Elle est le cœur battant de ces nouveaux carnets, qui font dialoguer, avec une infinie pudeur, l’œuvre du romancier avec celle de l’essayiste. En nous invitant à l’accompagner dans ses promenades et ses errances, Robert Lalonde nous ouvre encore une fois les yeux à la beauté inépuisable du monde.
C’est que l’enfance qui convoque la merveille charroie aussi le mal-être. Le petit garçon blessé, qui n’a guéri qu’à demi, se faufile encore sous la galerie, le cœur serré. Il se croit bien caché. Il prie qu’on ne le trouve pas. Il sait qu’on va le trouver. Il entend le pas pesant de l’homme de sa vie au-dessus de sa tête. Il tremble. Il attend. Il n’a nulle part où aller afin de cesser d’exister. Il se reniera encore une fois. Et ce ne sera pas la dernière. L’enfance occupe une place importante dans les œuvres de fiction de Robert Lalonde. Elle est le cœur battant de ces nouveaux carnets, qui font dialoguer, avec une infinie pudeur, l’œuvre du romancier avec celle de l’essayiste. En nous invitant à l’accompagner dans ses promenades et ses errances, Robert Lalonde nous ouvre encore une fois les yeux à la beauté inépuisable du monde. En partageant avec nous son quotidien de «scribouilleur», comme il le nomme, il nous rappelle combien la lecture et l’écriture sont des formes de résistance, des moyens de survie. Rarement l’œil et la plume, la note et le rythme, n’auront été aussi intimement accordés que dans ces textes de maturité de l’un de nos plus grands écrivains.