couverture

Beauté du roman (La)

Daunais, Isabelle

  • Éditeur : Éditions du Boréal
  • ISBN 9782764628416
  • Paru le 3 septembre 2024
  • 22,95 $ *
  • Essais

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Résumé

Dans cet essai qui n’a aucunement la prétention d’établir ce qu’est la beauté d’un roman et encore moins d’en fixer les critères, Isabelle Daunais se propose plutôt de suivre les chemins qu’elle peut emprunter, les façons qu’elle a eues d’exister ou qu’on a eues de la penser. Guidée par la conviction que c’est dans la durée souterraine du roman, de ses personnages et de leur vie que se déploie la beauté romanesque, elle plonge dans de nombreuses œuvres de la littérature occidentale – de Cervantès à Roberto Bolaño, de Balzac à Marie-Claire Blais, de Dostoïevski à Philip Roth – pour faire émerger les principales incarnations de cette idée.

Biographie de l'auteur.e

Isabelle Daunais est professeur de littérature française à l’Université McGill, à Montréal. Elle a publié de nombreuses études sur le roman moderne. Au Boréal, elle a notamment fait paraître les essais Des ponts dans la brume (2008), Le Roman sans aventure (2015), qui lui a valu le prix Victor-Barbeau de l’Académie des lettres du Québec, et La Vie au long cours, finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général. Elle a été, de 2001 à 2013, membre du comité de rédaction et secrétaire de rédaction de la revue littéraire L’Inconvénient.

Quatrième de couverture

On parle volontiers d’un « bon » roman et l’on sait alors immédiatement à quoi l’on a affaire : une histoire bien menée, bien tournée, remplie d’événements dont les développements retiennent notre attention. En revanche, que veut-on dire exactement quand on parle d’un « beau » roman ?. Loin de chercher à définir ce que serait la beauté d’un roman ou à en fixer les critères, Isabelle Daunais nous invite plutôt à suivre les chemins que cette beauté peut emprunter, les façons qu’elle a eues d’exister ou qu’on a eues de la penser. Guidée par la conviction que c’est dans la durée souterraine du roman, de ses personnages et de leur vie que se déploie la beauté romanesque, elle plonge dans de nombreuses œuvres de la littérature occidentale – de Cervantès à Roberto Bolaño, de Balzac à Marie-Claire Blais, de Dostoïevski à Magda Szabó – pour faire émerger les principales incarnations de cette idée.. Il en ressort une lecture nouvelle de la spécificité du roman en tant que genre littéraire et en tant qu’art à part entière..