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Influencé par un groupe de faux amis et par les discours ambiants sur les réseaux, Édouard a commis un crime haineux et doit maintenant faire face aux conséquences de ses actes. Heureusement pour lui, le procureur en charge de son cas se montre clément : s’il peut démontrer qu’il comprend la gravité de ce qu’il a fait, Édouard peut encore éviter un séjour en centre jeunesse. Accompagné de son beau-père Lorenzo, petit-fils d’immigrants italiens, Édouard remonte la généalogie familiale jusqu’aux premiers jours du fascisme, dans une Europe mise sens dessus dessous par un certain Benito Mussolini. Un récit en deux temps qui révèle d’inquiétants échos entre le passé et l’époque actuelle.
Camille Bouchard est né à Forestville en 1955. En 2002, il fait paraître au Boréal le roman qui le convaincra de vivre désormais de sa plume : La Marque des lions. Aujourd’hui auteur de plus de cent dix titres, il a été lauréat du Prix littéraire du Gouverneur général en 2005 et en a été finaliste à huit reprises, notamment pour Cicatrices (Boréal, 2020), le dernier volume de la série Le Siècle des malheurs.
En quoi la montée fulgurante d’un politicien beau parleur du siècle dernier peut-elle concerner un garçon de Québec aux prises avec des ennuis judiciaires ? Vraiment, Édouard ne voit pas le rapport.. Sauf que l’adolescent est dans un fichu pétrin. Et s’il ne fait pas semblant de s’intéresser aux histoires que lui raconte son beau-père Lorenzo, il risque de subir les foudres du procureur chargé de son cas. L’arrière-grand-père de Lorenzo, Luigi, était aux premières loges lors de l’ascension, en Italie, du tout premier fasciste, un certain Benito Mussolini. Et il a tout vu : les foules qui se soulèvent, la marche sur Rome, les discussions à voix basse dans les coulisses du pouvoir, les rencontres du dictateur italien avec son homologue allemand, Adolf Hitler…. D’abord un peu réticent, Édouard se laisse bientôt prendre au jeu. Il remonte la généalogie familiale de Lorenzo jusqu’aux premiers jours du fascisme, dans une Europe qui s’apprête à être mise sens dessus dessous par des extrémistes de tout acabit. Et il réalise que l’Histoire, si elle ne se répète jamais, a tendance à rimer..
