couverture

Ambassadeur de Galilée (L')

Gingras, Yves

  • Éditeur : Éditions du Boréal
  • ISBN 9782764628560
  • Paru le 31 mars 2025
  • 34,95 $ *
  • Essais

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Résumé

Établis à partir de la volumineuse et passionnante correspondance d’un témoin privilégié de la carrière de Galilée, Francesco Niccolini, ambassadeur à Rome du grand-duc de Toscane de 1621 à 1644, ces faux mémoires projettent un éclairage original sur la vie d’un des plus grands scientifiques de tous les temps. En plus de nous faire découvrir des aspects méconnus de la carrière de Galilée, comme la mise au point de sa méthode de détermination de la longitude et les efforts qu’il a déployés pour la vendre aux grandes puissances qu’étaient l’Espagne, les Provinces unies et la France, ce livre nous rappelle, en brossant un vaste tableau d’époque, la grande contingence des événements historiques

Biographie de l'auteur.e

Yves Gingras est professeur à l’Université du Québec à Montréal et directeur scientifique de l’Observatoire des sciences et des technologies. Il a publié de nombreux ouvrages d’histoire et de sociologie des sciences.

William R. Shea est historien des sciences. Spécialiste mondial de Galilée, il a enseigné à l’Université McGill, à l’Université de Strasbourg et à l’Université de Padoue, où il a été titulaire de la Chaire de Galilée jusqu’à sa retraite en 2012. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur le grand scientifique, dont La Révolution galiléenne, de la lunette au système monde (Seuil, 1992).

Quatrième de couverture

Galilée a révolutionné notre manière de voir les planètes. Toutefois, la science, elle, se fait sur terre, parmi les humains. Tout astronome de génie qu’il fût, Galilée était également un homme d’affaires, un politique, un mari et un père.. Deux grands spécialistes reconstituent ici les mémoires d’un observateur privilégié de la carrière de Galilée, Francesco Niccolini, qui fut de 1621 à 1644 ambassadeur à Rome du grand-duc de Toscane, dont Galilée était le protégé. Témoin et acteur des événements qui allaient mener à la condamnation de Galilée en 1633, l’ambassadeur nous raconte avec verve les relations de l’astronome avec les personnages importants de la cour vaticane, en particulier le cardinal Francesco Barberini, neveu du pape Urbain VIII, et le père dominicain Niccolò Riccardi, secrétaire du Saint-Office au moment de la publication du Dialogue sur les deux grands systèmes du monde, ouvrage qui allait mettre le feu aux poudres.. Établis à partir de la volumineuse et passionnante correspondance de Niccolini, ces mémoires fictifs révèlent un Galilée qui consacre beaucoup plus de temps à cajoler les grands de ce monde, à se défendre devant ses ennemis, à se livrer à des commerces petits et grands et à fréquenter des artistes qu’à observer le ciel, l’oeil collé à sa lunette. Bref, un Galilée vivant, humain, inoubliable..