couverture

Gaza avant le 7

Carnets d'un siège

Lavallée, Guillaume

  • Éditeur : Éditions du Boréal
  • ISBN 9782764628591
  • Paru le 23 septembre 2024
  • 24,95 $ *
  • Essais

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Résumé

Guillaume Lavallée nous emmène avec lui au cœur de Gaza – la Gaza d’avant ces images d’hommes extirpant des enfants des gravats sous les sanglots de leurs mères –, au cœur de cette enclave qui multiplie les guerres, les subit, de surcroît depuis que l’étau du blocus s’est resserré sur elle. Dans ces entre-guerres, il n’y a jamais eu de temps de paix. Seule une vie en sursis. Un quotidien bringuebalant, prodigieusement humain mais toujours chevillé à un conflit devenu la mère nourricière des enfants grandissants. À présent, les cadavres s’empilent. Les morts se comptent en dizaines de milliers. Et demain, il ne restera plus rien de Gaza comme on l’a connue.

Biographie de l'auteur.e

Né à Québec, Guillaume Lavallée est journaliste à l’Agence France-Presse, où il a notamment été chef de bureau pour le Soudan, envoyé spécial en Égypte et en Libye, correspondant Pakistan/Afghanistan et, de 2009 à 2023, chef du bureau de Jérusalem chargé de la couverture d’Israël et des Territoires palestiniens. Il a fait paraître plusieurs livres dont Dans le ventre du Soudan (Mémoire d'encrier, 2013) et Drone de guerre (Boréal, 2017), tous deux finalistes au prestigieux prix Albert-Londres.

Quatrième de couverture

Le matin du 7 octobre 2023, Gaza a débordé. Après seize ans de blocus israélien, le Hamas a taillé une brèche dans la muraille qui la coupait du monde pour attaquer Israël. Dans les heures qui ont suivi, l’armée israélienne s’est lancée à l’assaut de Gaza pour y « anéantir » le Hamas. Depuis, les morts se comptent en dizaines de milliers. Et demain, il ne restera plus rien de Gaza comme on l’a connue.. Peut-on être nostalgique de ce qui était intenable ? Guillaume Lavallée nous emmène avec lui au cœur de Gaza, ce lieu où régnaient une vie en sursis, un quotidien bringuebalant, prodigieusement humain mais toujours chevillé à un conflit devenu la mère nourricière de ses enfants. C’est à sa mère à lui, dont la mémoire sombre irrémédiablement, qu’il raconte en même temps qu’à nous ce qu’était Gaza, sur laquelle la terre, le ciel, la mer s’étaient refermés, évoque le feu qui s’abat sur elle, mais aussi celui, têtu, de l’espoir qui, hier encore, refusait de mourir..