couverture

J'ai serré la main du diable

Dallaire, Roméo

  • Éditeur : Libre Expression
  • ISBN 9782764800720
  • Paru le 1 octobre 2003
  • 36,95 $ *
  • Essais

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Le lieutenant-général Roméo Dallaire rentrait du Rwanda en septembre 1994 après y avoir assumé le commandement de la force de maintien de la paix des Nations Unies. Son retour au pays marqua le début d'un nouveau cauchemar. S'il avait laissé derrière lui le génocide rwandais - ses huit cent mille morts et ses millions de victimes -, son souvenir, de même que la douleur d'avoir perdu en cours de mission quatorze militaires sous ses ordres, allait commencer à le torturer. Il lui faudra sept ans avant de pouvoir commencer à écrire sur ce sujet. À travers le récit de ce témoignage douloureux s'esquissent l'aveu d'un échec ainsi qu'une critique des forces internationales. J'ai serré la main du diable est un cri du coeur contre l'indifférence.

Biographie de l'auteur.e

Humanitaire célèbre, le lieutenant-général Roméo Dallaire est entré dans les Forces armées canadiennes (FAC) en 1964. Depuis son retour du Rwanda, il a servi en tant que général-commandant de la 1re division canadienne et commandant-adjoint de l'Armée de terre. Il a été promu au rang de lieutenant-général (3 étoiles) et a occupé plusieurs fonctions au sein du ministère de la Défense. Il continue de servir les membres des FAC et les anciens combattants en s'occupant du problème du syndrome de stress post-traumatique chez les soldats, syndrome dont il fut lui-même victime. Il a pris sa retraite des forces militaires en avril 2000, pour des raisons médicales. En janvier 2002, à Londres, en Angleterre, on lui décernait le prix Aegis pour la prévention du génocide. Il a signé le livre J'ai serré la main du diable. La faillite de l'humanité au Rwanda, lauréat du Prix littéraire du Gouverneur général. La version anglaise de son livre Ils se battent comme des soldats, ils meurent comme des enfants (They Fight Like Soldiers, They Die Like Children) a également été en nomination pour le prix Mavis-Gallant, décerné par la Quebec Writers' Federation. Aujourd'hui, il demeure un fervent défenseur des droits de la personne, de la santé mentale et des enfants touchés par la guerre. Il a fondé l'Initiative Enfants soldats Roméo Dallaire, un organisme voué à l'éradication progressive du recours aux enfants soldats partout dans le monde.

Quatrième de couverture

Quand le général Roméo Dallaire a été appelé à assurer le commandement de la Force internationale de maintien de la paix des Nations unies au Rwanda, il croyait être dépêché en Afrique pour aider deux belligérants à trouver un terrain d'entente. Une fois au Rwanda, il découvrit une tout autre réalité. Pris entre une guerren civile sanglante et un génocide impitoyable, le général et ses hommes - une petite troupe - furent bientôt abandonnés, sans aucune ressource, par leurs patries respectives. Pour lutter contre la vague de tueries qui ravageaient ce pays, ils ne purent compter que sur leur propre générosité et sur leur courage personnel. En moins de cent jours, la guerren au Rwanda allait faire plus de 800 000 morts et au-delà de 3 millions de blessés et de réfugiés. C'est avec le poids de cette tragédie que le général Dallaire est rentré chez lui, au Canada, en septembre 1994, brisé et désillusionné. Il lui faudra sept ans avant de pouvoir commencer à écrire sur ce sujet. Dans J'ai serré la main du diable, il raconte l'enfer qu'il a vécu au Rwanda et il n'hésite pas à reconstituer les terribles événements auxquels la communauté internationale a tourné le dos. Son témoignage est un compte rendu sans concession de la faillite de l'humanité à mettre un terme à un génocide pourtant maintes fois dénoncé.