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Devant le bilan économique très maigre du FMI (les pays pauvres restent dans un état de faillite chronique, les pays en transition ont subi une chute de leur production industrielle, les pays émergents sont victimes de crises financières à répétition) qui s'accompagne d'un bilan social catastrophique, les auteurs s'interrogent sur une reforme de l'architecture financière internationale.
«Créé il y a plus d'un demi-siècle pour réguler le système financier international, le FMI, fort du "levier géopolitique" de la dette extérieure, s'est appliqué à intégrer les économies en développement à un marché mondial en voie de libéralisation totale. Lorsque le régulateur public s'emploie à déréguler, la "main visible" de l'économie mondiale confie à la seule "main invisible" du marché le soin de garantir la prospérité. Pourtant, l'incapacité avérée du marché à s'autoréguler et à répartir les richesses sape tout espoir de stabilité économique et de développement à moyen ou à long terme. [...]. Bien qu'urgente, la mise en place d'une nouvelle architecture institutionnelle et financière internationale s'oppose à de puissants blocages politiques, à commencer par le droit de veto des États-Unis, dont le dollar est au centre du "non-système" actuel.».