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Inspirée par l'univers du fantastique, cette pièce aborde le thème de l'adolescence en quête d'identité et de repères à travers l'histoire de Jérémy, dont le visage disparaît lorsqu'il apprend que son père, travailleur humanitaire, a été pris en otage.
Jérémy supporte difficilement que son père, travailleur humanitaire, délaisse sa famille pour s'occuper d'étrangers à l'autre bout du monde. Il a l'impression qu'il faudrait qu'il soit, lui, à moitié mort pour attirer son attention et bénéficier d'un peu d'amour.
Pourtant, lorsqu'il apprend que ce père a été pris en otage, c'est tout son univers qui bascule et son visage disparaît. Désemparée, sa mère contacte policier, psychiatre et prêtre afin qu'ils l'aident à comprendre...
Texte métaphorique inspiré par l'univers du fantastique, Le garçon au visage disparu explore avec humour le territoire de l'adolescence en quête d'identité et de repères.
Larry Tremblay compte parmi les auteurs québécois les plus traduits et les plus joués dans le monde. La plupart de ses pièces sont publiées chez Lansman.
Son roman L'orangeraie a remporté plusieurs prix importants et est traduit en de nombreuses langues.
Jessica : J'ai vu sur Internet la vidéo où on voit ton père. J'imagine que tu l'as regardée. C'est plutôt une bonne nouvelle. Il dit qu'il est bien traité par ses ravisseurs. ... Tu m'as entendue ? Ton père dit qu'il est bien traité par ses ravisseurs.
Jérémy : Ce ne sont pas des ravisseurs. Ce sont des meurtriers et on n'est jamais bien traité par des meurtriers.
Jessica : Ils vont le libérer. Ne pense pas au pire. Tu dois garder espoir.
Jérémy : Ils vont le tuer.
Jessica : Ne dis pas ça.
Jérémy : Veux-tu voir ce qu'ils ont l'habitude de faire subir aux otages ? Regarde. Ils leur coupent la tête.
Jessica : Tu ne devrais pas regarder ça.
Jérémy : S'ils le tuent, ce sera à cause de moi.
Jessica : Tu n'as rien à voir avec l'enlèvement de ton père.
Jérémy : J'ai voulu qu'il meure.
Jessica : Tu ne le pensais pas. C'étaient des paroles en l'air. Jamais tu souhaiterais du mal à quelqu'un pour vrai.
Jérémy : Tu ne me connais pas, Jessica.