* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Dans les années 1980, Jean, un producteur de musique qui a réussi, retourne dans la maison familiale de Saint-Jean-de-Bazieux pour assister aux obsèques de sa petite soeur. Elle aussi avait quitté la campagne pour tenter une carrière dans la musique. Après plusieurs années d'éloignement, les funérailles ravivent les tensions au sein de la fratrie.
Années 1980. Jean, producteur musical prospère, écourte un safari photo en Afrique pour rejoindre à la hâte, avec sa nouvelle compagne, la maison familiale de Saint-Jean-de-Bazieux : sa petite soeur est décédée.. Tout comme lui, elle avait quitté la maison familiale pour tenter sa chance en ville dans le domaine de la musique. Mais avec moins de succès et sans pouvoir compter sur l'appui de son frère. qu'elle n'a peut-être même pas sollicité si l'on en croit les courriers qu'elle n'a pas envoyés.. Bien sûr, ce retour à la campagne après tant d'années, qui plus est autour d'un cercueil, ravive les tensions au sein de la fratrie. D'autant que, comme toujours, se cachent, sous la poussière du temps, quelques secrets qui biaisent les relations au sein des familles.. André : De toute façon, il n'y aura personne. . Lui : Quoi ? . André : Il n'y aura personne. Les gens d'ici, oui, mais personne d'autre. Il n'y aura personne d'autre, personne sur le parvis. Les gens d'ici viennent. Toujours. Par affection et par respect. . Lui : Comment pouvez-vous être sûr ? On ne sait pas. L'enterrement d'une jeune fille, il y a toujours beaucoup de monde. Vous ne pouvez pas savoir, ici on n'enterre que les vieux. Combien d'années qu'un jeune ne s'est pas fait enterrer ici ?.... Voyez ? Moi je ne suis pas sûr, je dis peut-être. peut-être ! Alors comme l'église est petite, j'ai pensé. Elle est petite cette église, non ? . André : Les gens d'ici viendront, elle sera pleine. . Lui : Ah ! . André : Elle sera pleine de gens d'ici, dehors il n'y aura personne. . Lui : Ecoutez, André : moi je dis on ne sait pas, on verra, je ne dis rien d'autre. On ne va pas, un jour comme celui-ci. Il y a longtemps que nous ne nous sommes pas vus et aujourd'hui je suis dans la maison, avec vous. Ce n'est pas rien pour moi de revenir. Je le dis : ce n'est pas rien pour moi de revenir, un jour comme aujourd'hui en plus. Si seulement j'avais imaginé, un jour pareil ! Tu ne dis rien ? . Jeanne : Rien. Si. J'aimerais que tu t'habilles autrement. J'aimerais que tu t'habilles comme les hommes d'ici vont à un enterrement. Pour elle et pour nous. .