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Dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918, la famille impériale russe est abattue par les bolcheviks dans le sous-sol de leur résidence-prison d'Ekaterinbourg. L. Mary revient sur cette énigme résolue avec la découverte des corps en 1991 et, en 2007, des restes du tsarévitch Alexeï et de la grande duchesse Maria, trouvés dans une forêt des environs de la ville.
Juin 1918. « L'ange approche », écrit dans son journal intime Alexandra, dernière impératrice de Russie, après quinze mois de captivité. Cet ange, un envoyé de Lénine, est un exterminateur dont l'épée s'abat un mois plus tard sur la tsarine, son époux Nicolas II, leurs quatre filles et l'unique héritier du trône, le tsarévitch Alexis, un adolescent de treize ans. La révolution bolchevique vient de tomber le masque.. Y a-t-il des survivants ? Une semaine seulement après la mise à mort du 17 juillet 1918, les armées blanches ne trouvent à Ekaterinbourg que cendre et destruction. Quant au lieu présumé de l'inhumation, une mine en forêt, on n'y découvre aucun corps. Démembrés, dispersés, brûlés et enterrés, les restes des derniers Romanov demeureront introuvables jusqu'à la chute de l'URSS, donnant cours aux plus folles rumeurs. Il y aura presque autant de grandes-duchesses qu'il y eut de Louis XVII... Mais, le 22 janvier 2008, l'ADN a parlé. La sinistre forêt de Koptiaki vient de livrer son dernier mystère.... C'est le récit de cette enquête scientifique et historique que livre Luc Mary, mais aussi la chronique d'un régicide annoncé : celui d'un tsar faible et influençable, promis à la chute dès le sacre, et dont la Révolution aura fait un martyr, puis un saint dont nul n'imaginait que les reliques seraient un jour vénérées sous les fenêtres de son ancien palais....