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A la mort de leur père, le collectionneur d'art Daniel Wildenstein, Alec et Guy persuadent leur belle-mère Sylvia de renoncer à la succession. L'avocate de Sylvia, C. Dumont-Beghi, obtient l'annulation de la renonciation et la désignation d'un expert. Ce dernier découvre que les fils du collectionneur n'ont déclaré que 1 % de la succession. L'affaire est racontée ici, dans une version mise à jour.
Tout commence en 2001, au décès de Daniel Wildenstein, richissime marchand d'art français, à la tête d'une fabuleuse collection. Sa seconde épouse, Sylvia, devrait logiquement hériter d'une part de sa fortune. Mais ses beaux-fils Alec et Guy la persuadent d'y renoncer. Leur père, prétendent-ils, est mort ruiné.... Une avocate est saisie du dossier. De New York aux îles Vierges, du Kenya aux Bahamas, Claude Dumont Beghi découvre que seuls 43 millions d'euros ont été déclarés au titre de la succession... soit 1 % à peine du trésor des Wildenstein ! Des centaines d'oeuvres, réputées hors succession, étaient en réalité cachées dans des trusts, ports francs et autres paradis fiscaux... Trahisons familiales, abus de confiance, recel, spoliation, montages financiers, blanchiment d'argent : l'évasion de patrimoine serait-elle une tradition familiale ?. Grâce à la détermination de Me Dumont Beghi et à l'alliance de deux femmes hors du commun, l'empire Wildenstein finit par vaciller : en 2011, Guy Wildenstein, cofondateur et membre du premier cercle des donateurs de l'UMP, est mis en examen. En 2012, l'État porte plainte pour fraude fiscale, et un redressement historique de 600 millions d'euros est prononcé à l'encontre des héritiers. En 2013, Guy Wildenstein et son neveu, leurs conseils et banquiers sont mis en examen... et continuent de crier au scandale.. De galeries d'art en écuries de course, de tribunaux en sociétés écrans, voici le récit d'une traque à hauts risques..
