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Quinze ans après le premier volume, l'auteur poursuit sa réflexion sur la déstructuration de l'école, qu'il explique notamment par une laïcité à géométrie variable, un nivellement par le bas, une réécriture de l'histoire et une trop grande indulgence face à l'intolérance religieuse.
L'École de la transmission des savoirs et de la formation des citoyens est à l'agonie. Elle accomplit aujourd'hui ce pour quoi on l'a programmée voici un demi-siècle : adaptée aux nécessités du marché, elle fabrique à la chaîne une masse de consommateurs semi-illettrés et satisfaits d'eux-mêmes. Soucieuse d'élaborer enfin l'égalité promise par la République en nivelant par le bas, elle a réussi à détruire ce que la France avait mis deux cents ans à élaborer.. Plus de quinze ans après avoir prédit sa mort programmée, Jean-Paul Brighelli revient au chevet de l'École et la trouve plus mal en point que jamais. Collège unique, « pédagogisme », méthode globale, regroupement familial, laïcité à géométrie variable... les causes sont nombreuses, et l'action de Jean-Michel Blanquer - dont il dresse aussi le bilan contrasté - n'a pu empêcher la déroute, surtout en temps de Covid.. Aujourd'hui, l'École est au pied du mur : elle sera « soit l'instrument d'une dissolution dans l'individualisme et le communautarisme, soit l'outil d'une résurrection ». Est-il trop tard pour réagir ?.