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Exploration de la fracture contemporaine entre les visions opposées du néo-féminisme et du conservatisme, exacerbée par le mouvement de libération de la parole des femmes. L'auteure replace le féminisme au sein d'un projet commun et désirable qui ne serait plus une éternelle source de division.
Huit ans après #MeToo, l'opinion publique condamne massivement les violences sexistes... tout en redoutant les prétendus « excès » du féminisme. Amour, famille, séduction, travail, attentes sociales : tout semble remis en question. Et à mesure que les cadres vacillent, les mêmes accusations reviennent en boucle : « tribunal médiatique », « dictature du consentement », « cancel culture », « haine des hommes ». Le combat pour la parité serait devenu trop radical, trop clivant, menaçant pour l'universalisme, la culture ou la cohésion sociale. Mais ce malaise traduit moins une opposition de principe qu'une révolution inaboutie sur laquelle prospèrent les forces réactionnaires, prêtes à capitaliser sur la peur de tout ce qui change : peur de ne plus pouvoir aimer, séduire ou vivre ensemble « comme avant ». Ce faisant, la société, en transition, hésite devant ces frontières redessinées. Face à ce désarroi, cet essai défend une voie d'émancipation collective, pour celles et ceux qui cherchent encore sur quel pied danser - non pas le vertige sans repères fantasmé par ses détracteurs, mais un projet exigeant, à la hauteur du bouleversement qu'il engage ; un projet commun et désirable, qui ne serait plus une éternelle source de divisions.