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Regroupe quatre pièces de S. I. Witkiewicz (1885-1939) représentatives du psychisme de l'auteur polonais, qui n'a jamais pu se défaire d'un complexe oedipien. Son attitude ambiguë face à la femme est incarnée dans son oeuvre par le personnage de la mère et de ses variantes, l'épouse ou la maîtresse maternelle.
Depuis plusieurs décennies, le public a redécouvert Stanislaw Ignacy Witkiewicz, auteur mal aimé de son vivant, dont le talent singulier n'était reconnu que par une poignée d'amis et d'admirateurs fidèles, mais qui comptait en revanche un nombre un peu plus important de détracteurs méprisants et de critiques féroces. Ce qui a donné le branle au regain d'intérêt pour Witkiewicz (ou Witacky, c'est à dire WITKiewicz IgnACY, surnom qu'il s'était décerné lui-même et qu'utilisaient tous ses amis), c'est la parution en 1957 d'un gros volume qui lui était dédié entièrement et dans lequel un certain nombre de personnes qui avaient bien connu l'homme et son oeuvre (et parmi elle l'élite de l'intelligentsia polonaise de l'entre-deux-guerres) rassemblaient des souvenirs ou analysaient l'un ou l'autre aspect de sa production littéraire, artistique ou philosophique. Witacky s'était suicidé dix-huit ans auparavant, à l'aube de la guerre : depuis 1939 jusqu'à cette période, qu'on a appelé le «dégel polonais», les événements et l'atmosphère intellectuelle n'avaient guère été favorables à l'étude d'une oeuvre aussi explosive que celle de Witkiewicz..