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Recueil de 5 récits. Ainsi La bouche pleine de terre met en scène un homme malade et condamné qui revient au Monténégro dans le but de s'y suicider.
«Ici et là surgit dans le monde de Scepanovic un être qui veut être plus qu'une allégorie humaine, un être qui veut agir en aimant, marcher en rusant, esquisser une malice, un amour, un geste tendre. Mais alors la meute grise des hommes-simulacres se lance à sa poursuite. Et cette chasse à l'homme est ce qui nous bouleverse le plus dans l'oeuvre déjà si mûre de Scepanovic. C'est cette chasse au vivant organisée par la meute sociale qui hante et définit l'étrange univers de cet écrivain.». Georges Nivat (1981). Branimir Scepanovic a un génie particulier : celui d'instiller une angoisse croissante à ses lecteurs tout en composant ses récits d'une manière inimitable, au-delà du comique ou du tragique. Un intrus surgit, déclenchant une série de cataclysmes autour de lui indépendamment de sa volonté : c'est le cas notamment dans La mort de monsieur Goluza, mais aussi dans la célèbre Bouche pleine de terre. Scepanovic ne se moque de personne : il laisse planer le fatum et nous relate les dégâts, d'un oeil mi-amusé, mi-compatissant, passant au crible les faiblesses humaines. Un humour noir, mais souriant : «En fait, cette haine que nous avions pour lui était comme un désir terrifiant et merveilleux.».