couverture

Sanine

Artsybachev, Mikhail Petrovitch

  • Éditeur : L'Age d'homme
  • Collection : Classiques slaves
  • ISBN 9782825142622
  • Paru le 10 juin 2013
  • 52,40 $ *

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Roman du début du XXe siècle censuré par le régime tsariste où le héros transgresse les règles de la vie en société et semble trouver du plaisir dans la rupture et ses propres contradictions.

Quatrième de couverture

Sanine . Sanine, premier roman d'un inconnu, publié en 1907, fut aussitôt interdit pour cause d'érotisme, d'anarchisme, de nihilisme... Le terme de « saninisme » apparut même pour désigner une maladie mentale, incitant à la léthargie et à l'obsession sexuelle. Il fallut toutefois attendre 1994 pour que ce roman soit réédité à Moscou. Son auteur, Mikhaïl Pétrovitch Artsybachev (1878-1927). né dans un village ukrainien proche de Kharkov, dépeint avec force détails sensuels la nature exubérante de la « petite Russie ». Dobroslavovka, le nom de son village natal, signifiant « Bienveillante Petite Slave », pourrait être le surnom des héroïnes du roman, qui sont toutes débordantes de sensualité, aimées et aimantes, sortes de naïades, de sirènes, de fées ou d'esprits sylvestres de la mythologie païenne slave toujours vivace.. Artsybachev, qui était également un peintre de talent, mythifie les corps des femmes ainsi que la nature généreuse de sa terre natale, évoquant les merveilleux tableaux du peintre Ivan Bilibine, l'illustrateur inégalé des contes et légendes russes.. Le héros de ce roman est un personnage hors normes, nietzschéen, invitant au renversement de toutes les valeurs établies, avec une ironie qui fait sortir de leurs gonds les conformistes, les censeurs et les « hypocrites lecteurs » et qui ravit donc tous les amoureux des paroles qui ne sont pas du simulacre. Car il parle de jouissance, essentiellement, de manière bucolique et poétique, au-delà de toute contrainte religieuse ou morale. Ce Sanine est une intarissable source de vitalité, un élan qui donne envie de vivre au plus près de ses désirs, en dépit de tous les fâcheux, comme un « sacre du printemps »..