couverture

Scandales de l'eau en bouteilles : pourquoi l'eau en bouteilles est-elle mille fois plus chère que l'eau du robinet ? (Les)

Neirynck, Jacques

  • Éditeur : Favre
  • Collection : Débat public
  • ISBN 9782828910679
  • Paru le 11 mai 2009
  • 25,95 $ *
  • Environnement

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Résumé

L'auteur pointe les inconvénients de la conservation, de la fabrication et du transport de l'eau en bouteilles et met en évidence les campagnes qui visent à discréditer l'eau du robinet. L'exploitation de l'eau et l'accès à l'eau potable dans le monde sont aussi abordés.

Quatrième de couverture

Les scandales de l'eau en bouteilles . Comment arriver à vendre de l'eau en bouteille à mille fois le prix de celle qui coule pour presque rien du robinet ? Comment réussir à faire croire que l'eau de la distribution n'est pas potable ? Et comment prétendre que l'eau en bouteille possède des propriétés miraculeuses ? Telles sont les questions soulevées par ce qui est l'une des plus grandes escroqueries commerciales de notre époque. L'eau en bouteille n'est pas meilleure que l'eau de la distribution publique. Elle est même souvent de moins bonne qualité, car les bouteilles en PET chargent l'eau d'impuretés et le transport d'une eau stagnante fait proliférer les germes. Par-dessus le marché, chaque litre d'eau en bouteille entraîne la consommation d'un demi-litre de pétrole.. Dans le même temps, un milliard d'hommes n'ont pas accès à l'eau potable. Israël est en guerre avec ses voisins arabes pour la maîtrise de ses ressources en or bleu. Barcelone doit importer de l'eau en bateaux-citernes depuis Marseille en attendant de construire un pipeline pour y amener l'eau du Rhône. La Libye fait fleurir le désert en pompant l'eau de la nappe phréatique qui date de dix mille ans et qui ne se renouvelle pas. L'Union soviétique a réussi à presque assécher la mer d'Aral en promouvant des cultures intensives en Asie Centrale. Il n'y a plus d'autre ressource pour maints pays que de dessaler l'eau de mer en épuisant pour ce faire les ressources en pétrole et en gaz. Incidemment en rejetant la saumure résiduelle dans la mer, on augmente la salinité de celle-ci, on engendre une prolifération d'algues et la destruction d'espèces vivantes.. Nous utilisons l'eau potable pour tirer la chasse. Et nous l'exportons à grands frais depuis l'Europe vers les États-Unis ou la Chine. Et quelques bouteilles pour les privilégiés de l'Afrique. Il se vend pour des milliards d'eau en bouteilles. À ce prix, on peut se payer les meilleures publicités, créer une psychose par rapport à l'eau de distribution et une foi en la magie de l'eau minérale. On gaspille ainsi des ressources en finance et en énergie au bénéfice exclusif de multinationales..