couverture

Querelle de l'épiphénoménisme

Une présentation du débat entre Thomas Henry Huxley et William James

Huxley, Thomas Henry

  • Éditeur : Presses universitaires de Paris Nanterre
  • Collection : Alternatives
  • 157 pages
  • ISBN 9782840163466
  • 37,99 $ *

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Résumé

Une étude sur l'épiphénoménisme à travers son histoire, ses sources avec Platon, Descartes et Bonnet, les principaux défenseurs de cette doctrine au XIXe siècle tels que Hodgson, Spalding, Clifford et Huxley, ainsi que ses détracteurs dont James. L'ouvrage confronte le point de vue de ce dernier à celui d'Huxley et propose une autre thèse.

Quatrième de couverture

Nous croyons que notre esprit dirige notre corps, et par là même nos choix et notre destin. Mais si on en croit les épiphénoménistes, qui défendent la thèse de l'inefficacité causale de l'esprit, tout cela pourrait s'avérer n'être qu'une douce illusion. Le scientifique Thomas Huxley a popularisé cette thèse au XIXe siècle, prenant appui sur les sciences du cerveau. Depuis, l'épiphénoménisme est resté une thèse sulfureuse, mais incontournable en philosophie de l'esprit.

Ce volume permet, pour la première fois en français, de reconstituer l'origine du débat suscité par l'épiphénoménisme à partir du texte original de Huxley et de l'une de ses principales réponses. Huxley demande : dans un univers intégralement régi par des lois de causalité physico-chimiques, comment imaginer qu'un esprit invisible et immatériel pourrait agir sur la matière, c'est-à-dire sur notre cerveau ? Chaque action volontaire devrait alors être considérée comme une rupture ou suspension temporaire de la loi de causalité matérielle. Ou alors, c'est le cerveau qui dirige notre corps, et les décisions qui y sont prises arrivent à notre conscience dans un second temps, accompagnées de l'illusion d'un choix. Cette option, résolument déterministe et difficilement acceptable pour tout un chacun, s'impose comme étant la seule compatible avec les lois de la nature.

Le philosophe William James n'accepte pas cette définition de l'humain comme automate, pourvu d'une conscience réduite au rôle de spectateur. Il entreprend ainsi de répondre à Huxley et propose une autre thèse, avec une conscience résolument agissante tout au long de l'évolution.

La querelle de l'épiphénoménisme propose la traduction et la présentation de ces deux textes pionniers, aux enjeux toujours actuels.