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Parti de Paris en juin 1858, Alexandre Dumas arrive à Bakou dans le Caucase en novembre 1858, après avoir séjourné à Saint-Pétersbourg et à Moscou. Il entre alors dans une contrée des plus impénétrables. Un récit de voyage et le témoignage d'un écrivain.
Après un long séjour en Russie en 1858, Alexandre Dumas poursuit ses pérégrinations. De Kislar, il longe les bords de la mer Caspienne jusqu'à Bakou, puis traverse le Caucase d'est en ouest, effectue un séjour à Tbilissi et de là se met en route pour Poti, sur la mer Noire, où il embarque pour revenir en France. Comme le note Michel Brix dans sa préface : «Le Voyage au Caucase compte beaucoup moins de développements d'érudition et beaucoup moins de considérations générales que le Voyage en Russie. On est ici, plutôt, dans le registre du roman d'aventures, avec un formidable morceau de bravoure, à la Joseph Conrad, lorsque l'auteur entreprend de nous relater son itinéraire de retour, de Tbilissi à Poti. En Russie, Dumas avait rencontré deux personnages de son Maître d'armes, à Nijni-Novgorod. Dans le Caucase, il devient lui-même un personnage de ses romans. Certains autochtones le prennent d'ailleurs pour un général français, assisté de son aide de camp (Jean-Pierre Moynet, le peintre français qui le suivait depuis Paris et l'accompagnait dans toutes ses pérégrinations).». L'auteur a écrit sur place cette relation de voyage, - ce qui confère au récit un ton vivant et spontané, qu'on retrouve moins, par contraste, dans le Voyage en Russie. Le Voyage au Caucase se situe en tout cas, et au même titre que les pages sur la Russie, au premier rang des écrits de Dumas..