couverture

Manuscrits de Bernau sur la conscience du temps, 1917-1918

Husserl, Edmund

  • Éditeur : J. Millon
  • Collection : Krisis
  • ISBN 9782841372614
  • Paru le 7 janvier 2011
  • 54,95 $ *
  • Philosophie

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Résumé

L'existence des Manuscrits de Bernau fut révélée pour la première fois publiquement par Heidegger en 1928 dans sa préface des Leçons sur la phénoménologie de la conscience intime du temps. L'ouvrage reprend les travaux de recherche d'Husserl consacrés à l'individuation et à sa relation à la conscience originaire du temps, rédigés pendant deux séjours à Bernau en 1917 et 1918.

Quatrième de couverture

L'existence des « Manuscrits de Bernau » de Husserl sur la conscience intime du temps fut révélée pour la première fois publiquement par Heidegger, en 1928 dans sa préface aux célèbres Leçons sur la phénoménologie de la conscience intime du temps. Ces Manuscrits, écrits par Husserl à Bernau (Forêt Noire) en 1917/18, sur la base d'une compilation faite par Edith Stein, sont restés inédits du vivant du philosophe, bien qu'ils aient été confiés, dans les années trente, à Eugen Fink en vue de la publication. Pour plusieurs raisons, dont la complexité des textes n'est pas la moindre, Fink n'en vient pas à bout, et après la guerre, y renonça.. Husserl considérait en effet ces manuscrits comme son « ouvrage principal » qui, restés dans les cartons des Archives de Louvain, sont entrés dans la légende pour le milieu des phénoménologues - puisqu'ils étaient censés contenir les clés de l'oeuvre entière. Il aura fallu le travail persévérant de Rudolf Bernet et Dieter Lohmar pour que l'ouvrage (une sélection parmi la masse des manuscrits) paraisse enfin, en 2001, dans la collection des Husserliana. Cette édition critique est celle qui est publiée ici en traduction française.. L'importance considérable de ces textes tient à ce qu'ils constituent proprement l'acte de naissance de la phénoménologie génétique, et conduisent par là à réexaminer et relativiser les analyses structurales et statiques auxquelles on a trop souvent réduit la phénoménologie, en en faussant l'« esprit », en la figeant dans une scolastique. Car les « Manuscrits de Bernau » sont avant tout un exercice aigu du sens critique, de la pensée aux prises avec des problématiques aporétiques, de l'art de pratiquer des distinctions nuancées jusqu'au plus subtil, de la rencontre de choses essentiellement mobiles, bref, de la pratique de la philosophie telle qu'elle doit se donner à entendre aujourd'hui..