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L'œuvre de Bataille est présentée à partir notamment de la revue Acéphale, point culminant d'une production indisciplinée qui contamine la philosophie, la littérature, la psychanalyse et l'art.
L'oeuvre de Georges Bataille (1897-1962) s'introduit dans les grands courants de la pensée du XXe siècle pour en perturber durablement les rouages. Elle contamine la philosophie, la psychanalyse, la littérature, l'art pour en transfigurer les icônes, en déranger l'établissement. Dès lors, Bataille «partage», c'est le moins qu'on puisse dire, et le livre de Michel Surya, à la suite de son Georges Bataille, la mort à l'oeuvre (1987 ; repris en «Tel», Gallimard, 2012), rend compte vertigineusement de cette fission irréparable qu'il a fait subir à toutes les disciplines, à travers une oeuvre justement indisciplinée, constituant la «somme athéologique» d'une religion sans dogme, d'où émerge la figure d'un saint Bataille, décidément scandaleux, et dont l'épisode d'Acéphale, longuement évoqué ici, constitue l'acmé et le renversement.. Outre ses activités d'éditeur (Éditions et revue Lignes), Michel Surya poursuit une oeuvre exigeante (littéraire et philosophique). Il est entre autres l'auteur de Humanimalités (Léo Scheer, 2004), La Révolution rêvée (Fayard, 2004), L'Éternel retour, roman (Lignes/Léo Scheer, 2006), Portrait de l'intermittent du spectacle en supplétif de la domination (Lignes, 2008), L'Impasse (Al dante, 2010), et Le Polième. Bernard Noël (Lignes, 2011)..