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Une analyse de l'approche métaphysique de Bergson. Selon l'auteur, celle-ci n'est pas vécue mais construite et prend appui sur des éléments dépassant la pensée humaine. Il s'interroge sur ce qu'il reste de la métaphysique bergsonienne de l'immanence.
Cet ouvrage est une reprise du livre publié chez Kimé en 2007 : Bergson ou l'imagination métaphysique. J'y introduis pourtant des changements assez importants. Il s'agit essentiellement de mettre en valeur le fait que Bergson n'est pas un simple philosophe de l'immanence. C'est un philosophe de l'immanence redoublée. Ce point apparaît clairement, explicitement à travers l'analogie entre la durée de la conscience et la durée de l'univers qu'il développe dans son ouvrage de 1907. Mais il trouve son origine dans le premier chapitre de Matière et mémoire.. C'est pour comprendre ce redoublement que se construit chez Bergson une nouvelle vision des relations entre la philosophie et la science. La connaissance n'est plus relative. Elle participe à l'absolu. Elle engage ontologiquement. Le donné n'est plus directement constitué, il faut pour que l'intuition philosophique le saisisse, qu'elle «chevauche l'intelligence».. Enfin ce que ce redoublement engage, c'est une philosophie du devenir fondée sur la théorie des deux ordres. On ne commente souvent que l'aspect négatif de cette théorie : la critique de l'idée de néant. Là n'est pas pour nous le point le plus central. Cette théorie nous engage à ne plus penser l'absolu comme complet, intelligible, ou encore parfait. L'absolu, qu'il soit l'esprit, la vie ou la matière est toujours défini par l'inachèvement, puisque ce qu'il n'est pas n'est jamais du rien. C'est un autre visage de lui-même..