couverture

De la destruction du savoir en temps de paix : école, université, patrimoine, recherche

Collectif

  • Éditeur : Mille et une nuits
  • Collection : Essai
  • ISBN 9782842057978
  • Paru le 11 mai 2007
  • 34,95 $ *
  • Essais

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Résumé

Ce livre rend compte de la destruction du savoir et de la culture d'entreprise en France depuis la fin des années 1970. Cette thèse apparemment radicale ne se prévaut en aucune façon d'une théorie du complot. Elle s'appuie sur des faits, des chiffres, des sources vérifiables, issus le plus souvent d'organismes officiels et émane d'auteurs d'appartenances politiques et de formations diverses.

Quatrième de couverture

Mille et une nuits . Sauver l'étude des lettres et de la philosophie. Sauver la recherche. Sauver les collections du musée de l'Homme. Défendre l'inaliénabilité des chefs-d'oeuvre des musées français. Sauver le patrimoine de l'Imprimerie nationale. Sauver les fonds de plusieurs bibliothèques... Des enseignants, des chercheurs, des conservateurs, des archéologues lancent des appels pressants devant le péril que court leur discipline ou leur institution.. À partir du début des années 2000, un processus implacable devient manifeste. C'est à une véritable tentative de destruction du savoir que nous assistons.. À cet égard, l'école - dont les faillites sont désormais plus difficiles à dissimuler - aura été le champ d'expérimentation premier : on cherche à mettre fin à la transmission du savoir, et ce depuis près de trente ans. Derrière les discours politiques qui se sont succédé, une même logique à l'oeuvre. Toutes les réformes ont été menées selon des critères de rentabilité immédiate, selon des normes de « bonne gouvernance » mêlant management et marketing. L'Éducation nationale a repris à son compte les préconisations des grandes institutions financières internationales ou de l'Union européenne.. Peu analysées sous l'angle de cette orientation économique, la crise de l'école mais aussi la rapide dégradation de l'université et de la recherche publique trouvent pourtant là leur cohérence. Alors que l'instrument principal de son application vient d'entrer en vigueur (la loi organique relative aux lois de financement, dite LOLF), il importe de comprendre que le processus se poursuivra si nous ne l'arrêtons pas..