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Desplein, célèbre chirurgien, revendique son athéisme. Son jeune interne et protégé, Horace Bianchon, le surprend devant l'autel de la Vierge pendant une messe à l'église de Saint-Sulpice. Etonné, il décide de mener l'enquête. Parue initialement en 1836 dans la Chronique de Paris, cette nouvelle met en scène la bonté, la gratitude et la fidélité.
Il est rare que l'homme sorte grandi dans l'oeuvre de Balzac. Mais avec cette Messe de l'athée, qui fait figure d'exception dans l'univers souvent mesquin et noir de l'auteur de La Comédie humaine, on découvre, de la façon la plus inattendue, une histoire d'amitié, de fidélité, qui amène un chirurgien professant un athéisme intransigeant et zélateur fanatique de la science à faire célébrer une messe pour respecter un serment. On y retrouve la thématique si balzacienne du génie aux prises avec les contingences matérielles. Mais dans cette histoire écrite en une nuit, c'est la gratitude et l'humilité qui sont exaltées avec une poignante sobriété..